la MUFEC sensibilise les femmes du Moyen-Chari sur les droits humains

La Mutuelle des Femmes pour l’Epargne et le Crédit (MUFEC) sensible les femmes des différentes associations et groupements du Moyen-Chari sur les droits humains.

Ce sont au total plus d’une cinquantaine de femmes, venues de Balimba, Sandanan, Danamadji et celles de Sarh, qui ont pris part ce 5 mai 2023, à cette journée d’information sur les droits humains.

L’objectif de cette journée d’information est de renforcer les capacités d’action des groupes sociaux en situation de vulnérabilité, qu’elle soit due aux causes financières, intellectuelles physiques et psychologiques, sur les questions des droits humains.

L’animatrice de la Mutuelle des Femmes pour l’Epargne et le Crédit Mme, Kemmadji Mayangar a souligné de nos jours, de nombreuses femmes sont marginalisées et ne connaissent pas leurs droits. Et à travers cette journée, la MUFEC entend faire comprendre à ces dernières que la femme a droit à la vie, droit à ne pas être soumise à la torture, à ne pas être tenue en esclavage, droit à la sécurité et droit à un procès équitable.

C’est pourquoi elle a exhorté les femmes des différentes associations et groupements de la province, à être des ambassadrices dans leurs lieux respectifs, afin de dénoncer tous les cas de violences basées sur le genre, auprès des organisations de la société civile exerçant dans la province du Moyen-Chari.

La directrice de la MUFEC de la province du Moyen-Chari, Mme Neloumta Georgine, a notifié que cette journée d’information s’inscrit dans le cadre du projet, « Les défis de la crise oubliées : Les organisations de la société civile luttent contre les violences de genre ».

Elle a ajouté que les violences basées sur le genre sont des formes qui bafouent les droits humains, et ont des conséquences graves et durables sur les personnes victimes, notamment des traumatismes physiques et psychologiques, une perte d’estime de soi et de confiance en soi, ainsi qu’une limitation de leur participation sociale, économique et politique.

De ce fait, Mme Neloumta Georgine a précisé qu’il est donc crucial de lutter contre les violences basées sur le genre, en mettant en place des politiques et des programmes qui visent à prévenir ces violences, et à veiller à ce que les autres auteurs soient tenus responsables de leurs actes, ceci par le renforcement des capacités sur le bienfondé des droits humains.