La population tchadienne souffre de la flambée des prix durant le Ramadan

À chaque approche du mois de Ramadan, la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité devient un sujet de préoccupation pour la population tchadienne. Malgré les efforts du gouvernement pour fixer des prix justes, les commerçants continuent d’imposer des tarifs élevés, faisant valoir les coûts de transport et d’importation. Les personnes à revenu limité sont les plus touchées par cette situation, qui pèse lourdement sur leur budget.

Lors d’une rencontre tenue le 24 mars entre les commerçants et la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (CCIAMA), aucune solution concrète n’a été trouvée pour réguler les prix sur les marchés. La commission mise en place par le ministre du commerce pour contrôler la cherté de la vie est restée inefficace, et la population continue de souffrir.

Le premier ministre de transition a affirmé que la question de la cherté de la vie était l’une de ses préoccupations, mais les résultats de ses multiples rencontres avec les différents acteurs concernés n’ont pas encore donné de résultats tangibles. Malgré les promesses de contrôle des prix, la flambée des tarifs continue d’affecter les plus vulnérables.

Cette situation est particulièrement préoccupante à l’approche du mois de Ramadan, où les prix des denrées alimentaires de première nécessité connaissent une hausse significative. Les personnes à revenu limité sont les plus touchées, et le gouvernement doit agir rapidement pour trouver des solutions durables pour soulager la population.