L’Agence d’administration des zones économiques spéciales sensibilise les acteurs économiques

L’Agence d’administration des zones économiques spéciales (AAZES) organise ce 15 aout, à N’Djaména, une journée d’information et de sensibilisation. C’est à l’endroit des acteurs économiques et autres parties prenantes.

Créée en 2022, l’Agence d’administration des zones économiques spéciales (AAZES) est placée sous la tutelle de la présidence de la République.

A travers ces zones, l’Agence vise, d’ici à 2030, atteindre autant de ressources que le pétrole. Une richesse que, d’ailleurs, le pays voudrait se détacher de sa dépendance.

Actuellement, les ressources issues de l’exploitation du pétrole représentent les 2/3 du PIB.

Une zone industrielle est déjà installée à Sarh, dans la province du Moyen-Chari. Au terme des travaux, une huilerie, une usine de fabrication de médicaments génériques, une industrie de bétail sortiront du sol.

‘’Les zones économiques spéciales (ZES) s’imposent aujourd’hui comme un modèle inébranlable en matière de commerce et de croissance qui résiste mieux aux aléas extérieurs’’, affirme Ousmane Abdramane Djougourou, directeur général de l’AAZES, citant les chocs provoqués par la chute du baril du pétrole en 2014 et la pandémie de coronavirus.

Ouvrant cette journée d’information et de sensibilisation, le secrétaire général de la présidence, représentant du président de transition, Gali Ngothé Gata, croit qu’avec ces ZES, des dizaines de milliers d’emplois seront créés et l’économie du pays sera diversifiée.

Un accent particulier sera, dit-il, mis sur la mise en valeur des 160 millions de têtes de bétail, 139 millions d’hectares de terres arables, les ressources en eau et énergie.

Après le Moyen-Chari, des zones économiques spéciales seront installées cette année à Moundou (Logone Occidental) et Amdjarass (Ennedi Est). Des études sont en cours pour des projets similaires au Lac, Salamat et Tandjilé.