l’AJDAP interpelle le chef de l’État par rapport à son engagement agro-pastoral

Mobiliser pour un Avenir Agro-pastoral : L’AJDAP S’exprime

Introduction

Imaginez une terre fertile, chaque champion de l’agriculture et de l’élevage travaillant de concert, tissant des rêves pour un avenir nourrissant. Cette vision d’une agriculture moderne et durable, telle qu’elle est envisagée par les initiatives gouvernementales, reste à réaliser. Le 17 septembre 2024, à la Maison des Jeunes du quartier Walia, l’Association des Jeunes pour le Développement Agro-pastoral (AJDAP) a organisé un point de presse fulgurant qui a attiré l’attention sur un sujet crucial : l’échec apparent du gouvernement à matérialiser cette promesse de transformation agricole. Dans un contexte où la sécurité alimentaire est plus qu’une préoccupation, mais un impératif, les déclarations de l’AJDAP résonnent comme un cri d’alarme pour les agriculteurs et les éleveurs du pays.

Les attentes face aux promesses

Une vision manquée

Le président de la République avait promis une transformation agricole vitale pour le pays, un plan ambitieux visant à moderniser le secteur agro-pastoral. À travers ces efforts, il espérait améliorer la sécurité alimentaire tout en soutenant les agriculteurs et les éleveurs. C’est dans ce cadre que l’AJDAP, sous la direction de son président Kandjé Boukar, a fait entendre sa voix. Il est crucial de rappeler que la sécurité alimentaire ne se limite pas seulement à la disponibilité de nourriture, mais englobe également un accès équitable et une qualité nutritionnelle adéquate. Les aspirations de l’AJDAP, cependant, semblent s’être heurtées à une réalité décevante.

Une promesse oubliée ?

Lors de cette réunion, Boukar a souligné que le programme du chef de l’État, qui vise à promouvoir une agriculture moderne, est abandonné au profit d’autres priorités politiques. L’AJDAP exhorte le président à redonner la priorité aux projets qui touchent directement le cœur des préoccupations des millions d’agriculteurs et d’éleveurs. Chaque jour qui passe sans action concrète est un jour de reculer dans la lutte pour la survie des communautés rurales.

L’alarme de l’AJDAP

L’appel à l’action

L’AJDAP ne se contente pas d’une critique passive. Elle lance un appel pressant au président de se rappeler de ses promesses formulées lors de sa déclaration du 29 avril 2024. Pour l’AJDAP, un peuple affamé est un peuple sans espoir. C’est une vérité indiscutable qui mérite une attention immédiate. Ce constat nécessite une mobilisation collective pour lutter contre la faim et ses ravages sur la dignité humaine. La lutte contre la faim est une bataille que l’AJDAP ne prend pas à la légère.

Importance d’un engagement politique

Il est impératif que le chef de l’État prenne ses responsabilités et s’engage personnellement à clarifier ses intentions. Un engagement affirmé de sa part serait un gage de confiance dans la volonté du gouvernement d’améliorer les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. La transparence des intentions doit devenir une priorité, pour permettre aux acteurs de terrain de s’organiser et de travailler efficacement sans craindre des décisions politiques contradictoires.

Les conséquences d’un non-respect

Une mise en garde sans précédent

L’AJDAP va au-delà des simples déclarations. Elle informe non seulement les acteurs nationaux mais également la communauté internationale des conséquences d’un non-respect des promesses du président. Selon l’AJDAP, ne pas agir serait considéré comme une tromperie inacceptable envers la nation. Ce type de déclaration alerte sur le sérieux des enjeux et catalyse une prise de conscience générale sur les attentes sociopolitiques.

La peur d’une révolte

En parallèle, l’AJDAP met en garde le gouvernement contre la montée de la frustration au sein des populations rurales, qui pourraient conduire à des manifestations. Toutefois, ce climat de tension doit être abordé avec une stratégie proactive de dialogue et d’engagement communautaire pour éviter que la situation ne dégénère. L’urgence de la réponse du gouvernement est soulignée, avec un ultimatum de 48 heures pour adresser les préoccupations soulevées – une réponse rapide est essentielle pour apaiser les tensions.

Critique constructive : Chemin vers la durabilité

Évaluer la situation actuelle

Il est crucial de faire une évaluation objective des politiques publiques mises en place jusqu’à présent. L’agriculture moderne ne peut pas être une promesse en l’air ; elle doit se traduire par des actions concrètes. Comment le gouvernement peut-il s’assurer que ses politiques ne sont pas seulement des mots mais qu’elles engendrent des résultats tangibles sur le terrain ?

Propositions pour l’avenir

  1. Investir dans la formation : Renforcer la formation des agriculteurs et éleveurs sur les nouvelles techniques agricoles et pastorales qui respectent l’environnement et améliorent la productivité.

  2. Créer des coopératives : Encourager la création de coopératives d’agriculteurs pour un meilleur partage des ressources, une forte représentation et une meilleure négociation auprès des autorités.

  3. Soutenir l’innovation : Accroître le soutien à la recherche et à l’innovation pour introduire des variétés de cultures plus résilientes face aux changements climatiques.

  4. Mettre en place un suivi rigoureux : Établir un système de suivi et d’évaluation des programmes agricoles instaurés par le gouvernement afin de garantir leur efficacité et leur adéquation aux besoins des agriculteurs.

Conclusion

L’appel lancé par l’AJDAP ne doit pas être pris à la légère. Face à des enjeux aussi cruciaux que la sécurité alimentaire et l’avenir des générations futures, il est impératif que le gouvernement réponde rapidement aux attentes des agriculteurs et éleveurs. Ce n’est pas seulement une quête pour des promesses, mais un chemin vers une transformation véritable pour tous.

Alors que nous réfléchissons à ces défis, gardons en mémoire que chaque pas vers une agriculture moderne et durable représente un pas vers un avenir où la faim ne sera plus une réalité pour quiconque. Ensemble, en unissant nos efforts, nous pouvons bâtir une société où chaque citoyen aura accès à la nourriture en quantité suffisante, cette espérance ne doit pas être un rêve, mais une réalité tangible. Il est temps d’agir.