L’ANSICE poursuit les ateliers sur la maturité de la cybersécurité sectorielle

Les ateliers de cybersécurité au Tchad : Vers une résilience numérique accrue

Introduction

"Dans un monde où le digital est devenu le poumon de nos sociétés, la cybersécurité apparaît comme le garde-fou de notre avenir numérique." Cette citation illustre parfaitement la dynamique en cours au Tchad, où un grand pas en avant a été fait grâce à une série d’ateliers intensifs menés en septembre 2024. Organisés par l’𝐀𝐍𝐒𝐈𝐂𝐄 (Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information), accompagnés par la 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 et le Cabinet 𝐊𝐄𝐘𝐒𝐓𝐎𝐍𝐄, ces ateliers avaient pour but d’évaluer la maturité en cybersécurité des secteurs critiques du Tchad, notamment l’administration publique, les finances, les télécommunications, l’énergie et le pétrole. Cet engagement renouvelé représente une volonté collective de bâtir un écosystème numérique robuste et résilient, garantissant non seulement la sécurité des informations, mais aussi celle des citoyens et de leurs données.

Une série d’ateliers structurée autour de trois piliers

La nouvelle série d’ateliers s’articule autour de trois grands axes, chacun étant essentiel pour renforcer la cyber-résilience au sein des institutions et des entreprises.

1. Présentation et Validation des Résultats Stratégiques

Le premier pilier se concentre sur la présentation des résultats issus de l’évaluation de la maturité en cybersécurité dans les différents secteurs critiques. Cet échange est crucial pour identifier les forces et les faiblesses existantes.

  • Résultats de l’évaluation de maturité : Une analyse approfondie sera fournie, révélant les points forts et les zones à risques dans chaque secteur. Avec cette analyse, une feuille de route gouvernementale validée sera présentée. Ce document détaillera les actions prioritaires à entreprendre, les responsabilités à attribuer et les ressources nécessaires pour dynamiser la cyber-résilience au niveau national, garantissant ainsi un cadre de sécurité fédérateur.

  • Échanges avec les parties prenantes : Des sessions collaboratives permettront de solliciter les retours des acteurs clés. Ces discussions viseront à ajuster les priorités et à harmoniser les efforts dans les différentes sphères, pour une approche concertée face à la cybersécurité.

2. Transfert de Compétences et Formation

Le deuxième pilier vise à renforcer les compétences au sein de l’𝐀𝐍𝐒𝐈𝐂𝐄, un aspect fondamental pour l’autonomie et l’efficacité de l’agence dans la gestion de la cybersécurité.

  • Renforcement des capacités de l’𝐀𝐍𝐒𝐈𝐂𝐄 : Un volet crucial sera dédié au transfert d’expertise, axé sur la gouvernance cyber, la coordination intersectorielle et l’utilisation d’outils innovants comme la plateforme CIP. Celle-ci a été spécialement conçue pour le suivi des indicateurs de sécurité, offrant ainsi un aperçu en temps réel de la situation cybersécuritaire dans le pays.

  • Formations spécialisées : Les participants auront l’opportunité de suivre des modules pratiques portant sur la gestion des risques, les normes de conformité, la réponse aux incidents et la continuité des activités. Ces formations représentent une étape essentielle pour développer les compétences nécessaires afin d’anticiper et de gérer efficacement les crises liées à la cybersécurité.

3. Gouvernance et Synergies Futures

Le troisième pilier est centré sur l’établissement d’une bonne gouvernance en matière de cybersécurité ainsi que sur l’optimisation des synergies entre les différents acteurs.

  • Stratégie de cyber-résilience : Les discussions anticipées aborderont les rôles complémentaires que doivent jouer l’𝐀𝐍𝐒𝐈𝐂𝐄, les entités gouvernementales et le secteur privé. L’objectif sera de mettre en exergue l’importance d’une coordination opérationnelle efficace et l’adoption collective de bonnes pratiques.

  • Feuille de route opérationnelle : Un accent particulier sera mis sur la mise en œuvre tangible des actions à réaliser. Cela comprendra l’établissement d’un calendrier précis ainsi que des mécanismes de suivi et d’évaluation pour garantir que les objectifs définis soient atteints et que l’impact des mesures mises en place soit mesurable.

Les soutiens précieux dans cette dynamique

Monsieur 𝐀𝐁𝐃𝐄𝐋𝐊𝐄𝐑𝐈𝐌 𝐈𝐒𝐒𝐀 𝐎𝐑𝐎𝐙𝐈 𝐁𝐀𝐓𝐈𝐋, particulièrement impliqué dans cette initiative, a tenu à exprimer sa gratitude envers la 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 et le Cabinet 𝐊𝐄𝐘𝐒𝐓𝐎𝐍𝐄. Leur expertise a été déterminante pour structurer ces ateliers ambitieux, qui s’inscrivent complètement dans la vision du Chef de l’État, 𝐥𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐥 𝐌𝐀𝐇𝐀𝐌𝐀𝐓 𝐈𝐃𝐑𝐈𝐒𝐒 𝐃𝐄𝐁𝐘 𝐈𝐓𝐍𝐎. Cela témoigne de l’engagement inébranlable du Tchad à sécuriser son numérique, afin de bâtir un avenir prospère et protégé pour tous ses citoyens.

Conclusion : Un chemin vers la cyber-résilience

La clôture des travaux, dont la date est prévue pour le 31 janvier, marquera la transition vers une phase opérationnelle primordiale. L’𝐀𝐍𝐒𝐈𝐂𝐄 et ses partenaires s’attèleront à déployer les outils et stratégies identifiés au cours de ces ateliers. Ce programme, fruit d’un travail collectif, permettra au Tchad d’entamer une transformation indispensable vers une cyber-résilience durable.

Le développement socio-économique du pays ainsi que sa stabilité stratégique dépendent désormais de la mise en œuvre réussie de cette vision. En veillant à sécuriser son espace numérique, le Tchad se positionne non seulement comme un leader dans le domaine de la cybersécurité en Afrique, mais également comme un modèle pour d’autres nations à suivre.

Il est maintenant temps pour chacun d’entre nous de prendre conscience de l’importance de la cybersécurité et de contribuer, à notre niveau, à la création d’un environnement numérique sûr. Comme l’indique un proverb africain : "Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marchons ensemble." En unissant nos forces, nous pouvons bâtir un Tchad numérique, souverain et résilient.