« Le « Bongo » est consommé sans vergogne sur la Place de la Nation, sous les regards de tous »
Malgré l’interdiction de l’utilisation, la vente et l’achat du cannabis par les lois tchadiennes, les usagers continuent de violer ces dispositions sans être inquiétés. En effet, toutes les plantes et substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes par les conventions internationales, ou en application de ces conventions, leurs préparations et toutes autres plantes et substances dangereuses pour la santé publique en raison des effets nocifs que leur abus peut causer, sont interdites et punies. Cependant, son utilisation à de très faibles doses peut être recommandée exceptionnellement par un médecin lorsqu’elle présente de nombreux avantages scientifiques pour soulager la douleur et aider à traiter de nombreuses pathologies.
La consommation du cannabis (Bongo) constitue un réel problème de santé publique. Son utilisation peut précipiter la survenue de troubles psychiatriques. Le gouvernement doit prendre des mesures idoines pour freiner la consommation de ce produit nocif, car on observe une montée exponentielle des consommateurs de Bongo, surtout parmi les jeunes. Le ministère en charge de la santé publique et de la prévention est appelé à mettre en œuvre une stratégie nécessaire, telle que la sensibilisation, afin de tirer la sonnette d’alarme quant aux risques liés à la consommation de cannabis au Tchad.