le Cameroun expose sur ses potentialités économiques à Paris

Le Conseil français des investisseurs en Afrique noire (CIAN) a tenu ses assises à Paris le 18 avril dernier.

A cette occasion, le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III a délivré une importante communication, et eu des échanges très enrichissants avec les organisateurs.

Au cours de ces assises, le ministre des PME était accompagné par l’ambassadeur du Cameroun en France, Son excellence André-Magnus Ekoumou. Prenaient également part aux travaux, des hauts responsables du ministère des PME, de certaines entreprise publiques (CAMTEL, API) et une forte équipe de diplomates en poste à Paris.

Il faut dire que le Cameroun est un pays qui tient sa place de première économie dans la région Afrique centrale. A cet effet, il offre aux investisseurs de réelles opportunités dans un contexte où des avancées sont enregistrées pour améliorer le climat des affaires.

Il est par ailleurs doté de la plus grande diversité sur les plans géographique, économique, humain et culturel. Le Cameroun est également un gisement de ressources. Dans le pays, l’option en matière économique est celle de la libéralisation des activités, et des dispositifs d’incitations à l’investissement privé offrent de nombreux avantages aux promoteurs d’entreprises, tant nationaux qu’étrangers.

Le but ultime étant d’aboutir à une meilleure valorisation des énormes potentialités dont regorge notre pays sur les plans minier, forestier, agricole, piscicole, touristique et énergétique.

Secteurs catalytiques
« Depuis 2020, le gouvernement s’attèle à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement pour la décennie 2020-2030 (SND30), qui servira de jalon décisif pour faire du Cameroun un Nouveau Pays Industrialisé et dans ce cadre, plusieurs chantiers ont été ouverts.

Ceux-ci ont trait à la finalisation de certaines infrastructures dans des secteurs catalytiques pour la production tels que l’énergie et le transport », a rappelle le ministre Bassilekin III.

En effet, la SND30 a identifié neuf sous-secteurs prioritaires pour réussir la poussée industrielle du Cameroun : l’énergie ; l’agro-industrie ; le numérique ; forêt-bois ; textile-confection-cuir ; mines métallurgie-sidérurgie ; hydrocarbures pétrochimie-raffinage ; chimie-pharmacie ; construction (services professionnels scientifiques-techniques).

Enfin, en rapport avec les effets de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, un certain nombre de mesures ont été définies par le gouvernement du Cameroun. Il s’agira de bâtir la résilience économique et sociale, relancer l’activité économique, et apporter un soutien multiforme au secteur privé en général, et aux PME en particulier qui représentent plus de 98 0% du tissu productif national, par une combinaison de mesures incitatives financières, fiscales et douanières.

Après la tenue de la 3ème édition du CIAN, il a été organisé le 19 avril, un forum économique à l’ambassade du Cameroun en France sous la thématique principale de : « la contribution des PME dans la politique d’import-substitution ».

Cette rencontre a réuni autour du ministre des PME, plusieurs responsables des administrations publiques camerounaises, des chefs d’entreprises de différents secteurs d’activités. L’objectif poursuivi étant d’accompagner les investisseurs qui souhaitent développer des projets avec le Cameroun, et surtout, obtenir des informations nécessaires sur les mécanismes et les dispositions mis en place en faveur des potentiels investisseurs.