le centre agropastoral de Kounzoulou attend du gouvernement, « l’accompagnement et l’engagement »
Le 2 juin 2022, le président de la République recevait en audience le chef spirituel de l’église kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangana. Les deux personnalités avaient alors décidé de la relance des activités du centre agropastoral de Kounzoulou.
Selon les prévisions, le centre agro-industriel Kimbanguiste attend entre 2022-2024, environ 98 000 hectares pour la production végétale et 500 têtes (Bovins, ovins, caprins) pour la production animale.
Toucher la réalité du doigt
L’objectif du projet est de promouvoir la sécurité alimentaire par les cultures bio. Selon Edith Ngazi, productrice et membre de l’église kimbanguiste, « il est normal et de bon aloi que le chef de l’Etat vienne toucher la réalité du doigt. Aujourd’hui le président, Sassou-N’Guesso a décidé de venir voir de ses propres yeux le travail réalisé par les Kimbanguistes », s’est-elle réjouit. Temet Ngaba, membre du comité de soutien du centre a estimé que le président de la République est venu « pour constater les opérations de récolte et pour semer… ».
Certes, les objectifs ne sont pas encore totalement atteints, mais en une année et demie, plusieurs choses ont été déjà réalisées à Kounzoulou.. Selon Lambert Kouala, « on a déjà atteint 600 hectares pour les cultures associées : mais-soja, mais-haricot, maïs-arachide, maïs-soja, maïs-manioc », avant de préciser que « ce que nous attendons du gouvernement, c’est l’accompagnement, le soutien et l’engagement. »
La route, un des soucis majeurs
L’état de la route est un souci majeur pour Edith Ngazi. « La route est notre grand souci. Lors de l’audience avec le chef de l’Etat, la question avait été évoquée et le président avait donné des instructions au ministre de tutelle pour s’atteler à la tâche », a-t-elle expliquée.
Par ailleurs, Temet Ngaba a salué l’engagement du gouvernement qui, au cours de la réunion du 16 avril dernier, avait rassuré l’église Kimbanguiste que les études étaient déjà menées sur la route Odziba-Kounzoulou. Pour lui, « cette route ne va pas seulement soulagée le centre agropastoral et industriel de Kounzoulou, mais aussi les populations environnantes des villages Imbama, Ngabé, Ivoinie, Kabamboko et le grand Mati », a-t-il fait savoir.
À la jeunesse de prendre conscience
Ce projet sera salutaire pour ceux qui vivent de l’agriculture dans cette contrée, a souligné Temet Ngaba. 2024 ayant été décrétée année de la jeunesse par le chef de l’Etat, les jeunes doivent prendre conscience, a-t-il ajouté, avant de lancer un appel à leur attention : « l’argent, n’est pas seulement dans les bureaux. A nous, jeunes d’entreprendre, car le secteur agricole est encore inexploité. Le FIGA ( Fonds d’Impulsion de Garantie et d’Accompagnement) et les ZAP ( Zones Agricoles Protégées) sont là pour nous accompagner », a-t-il affirmé
A noter que, pour les prévisions 2022-2024, le manioc et le maïs occupent une place de choix, avec 600 hectares, chacun, sur l’ensemble de 2 010 hectares de production végétale prévue, pour une production attendue respectivement de 18 000 et 1 200 tonnes.