le CERPIT dénonce la dégradation de la gouvernance et propose des solutions
Il énumère les conséquences :
- Une insécurité chronique, encouragée par une impunité sans équivalent, dans un environnement régi par la loi du plus fort, corollaire logique de graves violations continues des droits de l’homme.
- La dégradation inexorable du pouvoir d’achat des citoyens tchadiens, consécutive à une cherté programmée pour les asservir et les rendre dépendants des tenants du pouvoir.
- L’absence permanente des services de base tels que l’accès aux soins, à l’éducation, à l’eau et à l’électricité, devenus rares même dans la capitale.
Il ajoute que « cette déclaration ne peut jamais contenir toute la liste des destructions causées par le système dans tous les secteurs de la vie pendant 35 ans. La transition, censée conduire à une vie démocratique normale, a vu sa gestion se dégrader inexorablement. Ainsi, le dialogue national « inclusif », avec des résolutions biaisées, jusqu’à l’organisation de pseudos élections, a conduit les Tchadiens à assister impuissants à la mise en place de ce qui va sceller leur destin. »
Mahamat Nour Ibedou mentionne que les Tchadiens seront témoins du triomphe d’un système mafieux incapable de leur assurer même de l’eau à boire. Face aux périls actuels et aux incertitudes des lendemains post-électoraux, que faut-il faire?
- « Croiser les bras et attendre de subir cette gouvernance ponctuée d’amateurisme et d’inconsistance? »
- « Attendre passivement la victoire de ce système et subir encore ses méfaits? »
Il conclut en soulignant que le CERPIT est un espace de réflexion et de proposition, ouvert à tous les intellectuels engagés, refusant la passivité et la réalité actuelle du pays.