le conseil du premier ministre annonce le dépôt d’une plainte contre Eric Ngarlem Tolde
« C’est donc à juste titre que M. Kebzabo a déposé une plainte pour diffamation auprès du parquet de N’Djamena. Le procureur de la République a régulièrement transmis cette plainte à la Direction nationale des recherches judiciaires afin de diligenter une enquête préliminaire. Des convocations ont donc été émises et l’officier de police judiciaire en charge de l’affaire a appelé chacune des personnes concernées », a déclaré l’avocat Olivier Gouara.
Le conseil du Premier ministre de transition précise qu’Eric Ngarlem Tolde a répondu à la convocation de la DNRJ, mais que les autres personnes ont préféré se terrer et refuser ainsi de répondre à la convocation.
« Curieusement, nous avons appris que l’une des personnes convoquées aurait fait l’objet d’un enlèvement et qu’elle aurait même été blessée par balle lors de son prétendu kidnapping. Si ces faits sont avérés, alors nous nous trouvons dans la situation où l’un de nos concitoyens est en danger de mort. Dans ce cas, la famille de la victime devra impérativement déposer une plainte pour enlèvement et toutes les personnes impliquées dans cet acte devront être poursuivies pour répondre de leurs actes. Dans le cas contraire, il appartiendra au procureur de la République d’ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances des faits ou faire la lumière sur ce scénario grotesque », souligne Me. Olivier Gouara.
En effet, dit-il, « nous continuons à croire qu’il s’agit d’une machination ourdie dans le seul but de continuer à ternir l’image de M. Kebzabo. »
« Nous sommes dans le cadre d’une procédure ordinaire d’une plainte en diffamation. Par conséquent, les personnes poursuivies auront l’occasion de rapporter aux yeux de l’opinion la preuve ou les preuves de leurs allégations. S’il y a procès, le procès sera public et chaque personne intéressée par cette affaire pourra librement forger sa religion », relève le conseil du Premier ministre.
En ce qui concerne Eric Ngarlem Tolde, l’avocat du Premier ministre de transition souligne que les actes qui lui sont reprochés émanent de ses publications sur les réseaux sociaux et non d’une quelconque parution dans un journal écrit.