Atelier de Formation du COC-TCHAD : Vers un Nouveau Standard de Développement dans le Commerce et le Transport

Introduction : Une Nécessité d’Évolution

Imaginez un monde où le transport et le commerce ne sont pas seulement des moyens d’échange, mais des leviers puissants de développement durable. Dans un contexte où le commerce international est souvent synonyme d’abus et de faux pas, il devient urgent de réinventer notre approche. Le Conseil national des chargeurs du Tchad (COC-TCHAD) a récemment ouvert un atelier à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena, en mettant l’accent sur des initiatives novatrices destinées à ses membres. « Transformer le transport et le commerce en un nouveau standard de développement » : c’est le défi lancé par le président du conseil, Hamid Djoumino Djouma. À travers cet événement, le COC-TCHAD aspire à mettre en lumière les enjeux du commerce transfrontalier tout en renforçant les capacités de ses membres face aux dérives du système.

Un Atelier au Service de l’Information et de la Formation

Objectifs de l’Atelier

L’atelier, organisé ce matin, se veut être une plateforme d’échange et de réflexion. En effet, la mise à jour des connaissances et l’amélioration des pratiques commerciales sont essentielles pour naviguer dans un environnement économique souvent complexe. Les participants ont eu l’occasion d’explorer diverses nouvelles initiatives qui visent à sécuriser le commerce et à en faire un catalyseur de développement socio-économique.

Un Appel à la Vigilance

Dans son discours, Hamid Djoumino Djouma a rappelé que le contexte international du commerce n’est pas exempt de défis. Les abus, tels que l’extorsion de fonds, sont courants. Le président a ainsi invité les commerçants tchadiens à signaler toute situation d’abus afin que ces incidents soient traités avec l’attention qu’ils méritent. « Nous ne pouvons pas laisser l’injustice prospérer. Chaque cas signalé sera porté à l’attention des autorités concernées pour que les responsables assument leurs actes », a-t-il affirmé avec conviction. Cela marque une volonté claire de promouvoir un commerce éthique et transparent au Tchad.

Les Réglementations du Commerce Transfrontalier

Avant d’aborder les initiatives à promouvoir, l’atelier a également proposé une mise à jour sur les textes réglementaires régissant le commerce transfrontalier, des informations essentielles pour les participants. En effet, le transit des marchandises via les ports camerounais de Douala et de Kribi est une pratique courante pour les commerçants tchadiens. La connaissance des réglementations en vigueur dans ces pays voisins est cruciale pour éviter d’éventuels conflits ou abus.

La Nécessité d’Adapter le Commerce à la Réalité Économique

Contexte du Commerce International

Le commerce international est en constante mutation, influencé par des facteurs tels que les fluctuations économiques, les changements réglementaires et les avancées technologiques. Dans ce cadre, le Tchad doit s’adapter pour rester compétitif. Des statistiques montrent que le commerce transfrontalier représente une part significative des échanges économiques du pays, mais il est souvent entravé par des difficultés logistiques et des réglementations complexes.

Un Exemple à Suivre

Prenons l’exemple de l’initiative de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (CEDEAO) qui a mis en place des politiques visant à réduire les barrières commerciales entre ses membres. Grâce à la simplification des formalités douanières et à l’harmonisation des réglementations, les États membres ont vu un accroissement de 30 % de leurs échanges commerciaux en moins de cinq ans. Ce type de réforme serait bénéfique pour le Tchad, permettant non seulement d’augmenter les échanges, mais également de renforcer la coopération entre les pays voisins.

Évaluer les Enjeux

Une Critique des Pratiques Actuelles

Cependant, malgré les efforts pour encadrer le commerce, certaines pratiques perdurent et compromettent les bénéfices potentiels. Les abus dont les commerçants tchadiens sont souvent victimes ne se limitent pas à l’extorsion. Les lourdeurs administratives, la corruption et les infrastructures inadaptées demeurent des obstacles majeurs à un commerce fluide et rentable. Une évaluation approfondie de ces enjeux est nécessaire pour proposer des solutions concrètes.

Propositions de Réformes

1. Renforcer la Transparence : Une meilleure transparence dans les processus douaniers et une communication claire des réglementations aideraient à réduire les malentendus et à limiter les abus.

2. Sensibiliser les Commerçants : Offrir des sessions de formation continue sur les droits des commerçants, les lois commerciales et les réglementations douanières permettrait d’armer les acteurs du secteur contre les abus.

3. Collaborer avec les Autorités : Établir des partenariats entre le COC-TCHAD, les autorités douanières et les autres parties prenantes pour créer un cadre de dialogue proactif, visant à adresser et résoudre rapidement les cas d’abus.

Conclusion : Un Avenir Prometteur

L’atelier organisé par le COC-TCHAD à N’Djamena est une étape clé vers la création d’un écosystème commercial plus éthique et efficace. En écoutant les préoccupations des commerçants et en les formant sur les initiatives en place, le Conseil national des chargeurs du Tchad s’emploie à transformer le paysage commercial du pays. En résumé, le transport et le commerce doivent devenir des vecteurs de développement durable pour le Tchad, et cela nécessite la mobilisation et l’engagement de tous. Si chaque acteur joue son rôle, nous pouvons envisager un avenir où le Tchad est non seulement un carrefour commercial, mais également un exemple de collaboration et d’intégrité sur la scène internationale.

Ce chemin vers l’amélioration de nos pratiques commerciales commence dès aujourd’hui. Ensemble, en unissant nos forces, nous pouvons établir un nouveau standard de développement, tant pour le Tchad que pour l’ensemble du continent africain. Que chacun se sente inspiré à agir, à s’informer et à s’impliquer pour construire un avenir commercial prometteur et équitable.