le COPIDEV sensibilise les élèves des lycées de Sarh à lutter contre les VBG
Sensibiliser pour Prévenir : Une Initiation Cruciale aux Violences Basées sur le Genre
Introduction
Imaginez un monde où chaque fille et chaque garçon, quel que soit son contexte social, pourrait se rendre à l’école sans craindre la violence ou l’exclusion. Une vision idyllique, n’est-ce pas ? Pourtant, cette réalité est encore loin d’être atteinte dans de nombreux pays, y compris au Tchad. Selon une étude récente, près de 1 fille sur 3 dans le monde a été victime de violences basées sur le genre dans son parcours éducatif. Ces statistiques alarmantes soulignent non seulement l’urgence d’une prise de conscience, mais aussi la nécessité d’agir. C’est dans ce contexte qu’une campagne de sensibilisation a été organisée du 4 au 5 décembre 2024 par le Consortium pour la Promotion des Initiatives et de Développement (COPIDEV), mettant en lumière les Violences Basées sur le Genre (VBG) auprès des jeunes des lycées Ahmed Mangué Scientifique et Littéraire de Sarh.
Une Initiative remplie d’espoir
L’objectif principal de cette campagne est de bâtir un environnement scolaire où chaque élève se sente inclus et respecté. En intervenant directement auprès des jeunes, le COPIDEV espère les sensibiliser et les former à la prévention des violences basées sur le genre. En d’autres termes, cette initiative est davantage qu’une simple campagne de sensibilisation : c’est une promesse d’un avenir plus sûr pour tous.
Des témoins privilégiés : La voix de l’animatrice
Allarasem Tryphene, l’animatrice du COPIDEV, a souligné avec force que les violences basées sur le genre sont non seulement une injustice, mais également un obstacle majeur à l’épanouissement des filles. « Les violences basées sur le genre limitent leurs opportunités en plongeant les victimes dans un cycle d’inégalité », a-t-elle affirmé. Ce constat soulève une question cruciale : comment pouvons-nous briser ce cycle afin de permettre à chaque jeune de réaliser son plein potentiel ?
Promouvoir un environnement propice
Loin de se limiter à l’organisation d’événements ponctuels, le COPIDEV aspire à créer une dynamique collective. En encourageant les élèves, les enseignants et les parents à s’engager dans cette lutte, l’organisation entend éradiquer les violences basées sur le genre tout en promouvant l’égalité entre les sexes dans les établissements scolaires. « Ces initiatives ne sont pas seulement des actions éducatives, mais aussi un appel à l’action collective pour construire un futur plus égalitaire et respectueux des droits humains », a insisté Allarasem Tryphene. Un appel qui mérite d’être entendu et mis en pratique.
Une démarche sur le long terme
Il est essentiel de noter que cette initiative s’inscrit dans une démarche de longue durée. Le COPIDEV ne se contente pas d’espérer un changement immédiat ; il vise également à instaurer une transformation durable des mentalités à l’échelle locale. Les jeunes sensibilisés au cours de cette campagne deviennent alors des acteurs du changement au sein de leurs propres communautés. Ils apprendront non seulement à identifier et à dénoncer les comportements inappropriés, mais aussi à encourager ceux qui les entourent à faire de même, instaurant ainsi une culture de la tolérance et du respect.
ExemplesConcrets et études de cas
Pour mieux illustrer l’impact que peut avoir une telle initiative, prenons l’exemple d’un projet similaire mené en Ouganda. Lors de ce projet, des jeunes ont été formés pour devenir des préventeurs au sein de leurs écoles. En moins de deux ans, le nombre de signalements de cas de violence dans les établissements partenaires a diminué de 30 %. Ce type d’initiative démontre non seulement que le changement est possible, mais qu’il peut également se traduire par des résultats tangibles et mesurables.
Une critique constructive des problématiques soulevées
Bien que des initiatives telles que celle organisée par le COPIDEV soient essentielles, il est également important de reconnaître certaines limites. Parfois, les programmes de sensibilisation peuvent être perçus comme une simple formalité, sans véritables changements dans les politiques institutionnelles. Pour garantir l’efficacité de telles campagnes, il est crucial que ces efforts soient soutenus par des mesures concrètes.
L’importance de la politique et du soutien institutionnel
Les établissements scolaires doivent adopter des politiques claires et rigoureuses contre les violences basées sur le genre. Cela comprend non seulement la formation du personnel éducatif, mais aussi la mise en place de mécanismes de dénonciation pour les élèves victimes de violence. Par ailleurs, le gouvernement doit également jouer un rôle actif en allouant des ressources pour garantir que ces initiatives ne soient pas isolées mais intégrées dans un cadre législatif plus large.
Conclusion : Vers un avenir plus respectueux et égalitaire
En somme, la campagne organisée par le COPIDEV ne se limite pas à sensibiliser les jeunes aux violences basées sur le genre, elle ouvre également la voie à un changement de mentalité bénéfique pour l’ensemble de la société. Chacun de nous a un rôle à jouer dans cette lutte : enseignant, parent ou élève, tous ont la capacité de créer un environnement scolaire respectueux et sécurisant. La route est encore longue, mais chaque pas compte.
En prenant conscience de cette réalité, un appel à l’action s’impose. Soyez les acteurs du changement dans vos écoles, refusez le silence et osez dénoncer toutes les formes de violence. Ensemble, construisons un avenir où chaque fille et chaque garçon pourra s’épanouir librement, sans crainte d’être victime de violences. Il est temps de rassembler nos efforts et de traduire l’espoir en action stellaire pour un monde meilleur.