Le cri de détresse des enseignants nouvellement intégrés : sept mois sans salaire
Le collectif a également évoqué les instructions du Premier Ministre chef du Gouvernement d’Union Nationale pour régler la situation, qui n’ont pas été suivies d’effet jusqu’à présent. Ils s’interrogent sur les raisons de la lenteur, notamment sur les systèmes informatiques ou les ordres de la hiérarchie.
Le collectif dénonce les conséquences néfastes de cette situation sur les établissements scolaires et sur leur situation financière. Il estime qu’il est inadmissible qu’un État ordonné puisse recruter des personnes pendant sept mois sans aucune prévention financière. Le collectif invite également les chefs d’établissement et les autorités à comprendre leur situation et à éviter les menaces et intimidations.
Le collectif dénonce également les magouilles mises en place par certains responsables pour trier les dossiers de leurs proches au détriment des autres. Ils préviennent qu’ils ne reprendront pas les cours tant que le dernier parmi eux dont le dossier est complet ne sera pas payé. Le collectif tient le gouvernement pour seul responsable de tout ce qui adviendra aux enseignants nouvellement intégrés et sans salaire.
En tant que porte-parole, M. Neuzilka Emmanuel a exprimé la détermination du collectif à faire entendre sa voix et à lutter pour leurs droits.