Le Fonds Spécial pour la Préparation des Projets d’Infrastructures a l’aval de son Conseil d’administration pour sa mise en route
Après examen et validation par les conseillers nationaux du projet de loi portant création du Fonds Spécial pour la Préparation des Projets d’Infrastructures (FSPPI), et la signature de son décret d’application par le président de la République, il s’est tenu ce vendredi 21 juillet, le premier conseil d’administration extraordinaire dudit fonds.
A l’ordre du jour de ce premier conseil d’administration dirigé par son président, Moussa Batraki, par ailleurs ministre de la Prospective économique et des Partenariats internationaux, la présentation des nouveaux premiers responsables du FSPPI, l’examen et l’adoption de son organigramme. Ensuite, il était question de l’examen et adoption du budget prévisionnel du deuxième semestre 2023 des projets d’infrastructures au Tchad, de l’examen et l’adoption de la grille salariale du personnel et enfin, de l’examen et l’adoption du manuel de procédures administratives, comptables et financières.
Pour le Directeur Général du Fonds Spécial pour la Préparation des Projets d’Infrastructures (FSPPI), Dr Issa Doubragne, avec ce conseil d’administration extraordinaire, son institution a trouvé l’aval des 14 membres, chefs des départements que compose l’administration pour sa mise en route. Il poursuit qu’au Tchad, le plus grand problème n’est le manque des projets structurants mais plutôt le goulot d’étranglement est l’absence d’étude de faisabilité de qualité.
“Généralement nous avons l’impression que nous pouvons financer toujours tout seul nos projets, surtout ceux d’infrastructures. Or, nos ressources sont sous tension que nous ne pourrons jamais financer nos projets d’infrastructures avec nos propres ressources. Même les grands pays du monde financent leurs infrastructures sur le guichet privé. Pour nous, pour avoir les financements sur les guichets privés, il faut la qualité du projet, leur bancabilité, leur rentabilité et donc nous allons nous atteler à structurer les partenariats publics-privés pour aller chercher les ressources pour financer les études de qualité, structurantes dans tous les domaines”, explique Dr Issa Doubragne.