le HCDH et l’UE s’unissent pour la protection des droits humains au Tchad

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH) a organisé, le 4 avril 2024, une journée d’échanges, destinée aux magistrats et à la hiérarchie des Officiers de Police Judiciaire (OPJ), sur la protection des victimes et témoins de violations des droits humains au Tchad.

L’événement s’est déroulé à l’hôtel La Tchadienne de N’Djamena. Le représentant du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, également chef du bureau, a souligné l’importance de cette rencontre.

Il a rappelé qu’elle faisait suite à une recommandation issue d’un atelier sur la même thématique organisée à Koundoul, du 30 janvier au 1er février 2024. Cette nouvelle session vise à encourager le partage d’expériences entre les acteurs judiciaires, qu’ils soient expérimentés ou non, dans le traitement des dossiers de victimes de violations des droits de l’homme, imputables aux agents de l’État, ou aux forces de sécurité intérieure.

Le représentant du Haut-Commissaire a également souligné l’engagement du gouvernement tchadien, à travers l’axe 2 de sa Vision 2030 « Le Tchad que nous voulons », qui met l’accent sur le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, à respecter les droits humains avec le soutien des partenaires, y compris le HCDH. Ce dernier, grâce à son mandat, joue un rôle crucial dans la promotion et la protection des droits de l’homme, en surveillant, rapportant et renforçant les capacités des parties prenantes.

Kurt Cornelis, représentant de l’Union Européenne, a félicité les organisateurs de l’événement et a exprimé son soutien à travers deux projets majeurs : le projet de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure pour la promotion et la protection des droits de l’homme, couvrant la Mauritanie, le Niger et le Tchad, ainsi que le projet d’appui aux organisations de la société civile promouvant les droits de l’homme au Tchad.

Il a rappelé que l’Union Européenne, fondée sur les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de l’homme et de l’État de droit, souligne l’importance d’élaborer des recommandations et d’identifier des stratégies pour une collaboration efficace entre tous les acteurs, face aux défis importants du respect des droits humains.

Monsieur Cornelis a renouvelé le soutien de l’Union Européenne à toutes les initiatives contribuant à l’amélioration du respect des droits et à la lutte contre les violations des droits humains.