Le lancement mondial des courts-métrages « Contes africains populaires réimaginés »
Cette initiative fait partie du plan d’actions de l’UNESCO pour soutenir la jeune génération de cinéastes africains et promouvoir la diversité culturelle du continent. L’UNESCO a fait de l’Afrique sa priorité.
En matière de culture, cela se traduit notamment par un important soutien à la création cinématographique. L’Organisation a publié en 2021 le premier rapport dédié aux tendances, défis et opportunités de croissance de cette industrie qui est susceptible de créer 20 millions d’emplois et de générer 20 milliards de dollars de revenus par an à l’échelle du continent. L’UNESCO a aussi à cœur d’accompagner et de faire connaître la nouvelle génération de réalisateurs.
Dans cet esprit, l’Organisation a lancé en 2021 avec Netflix un concours pour la réalisation de courts métrages sur le thème des « Contes populaires africains réinventés », ouvert aux créateurs du continent.
6 lauréats parmi plus de 2 000 candidatures
Cette initiative a rencontré un vif succès, avec plus de 2 000 candidatures reçues. A l’issue d’une première sélection, 21 candidats ont défendu leur projet devant un jury international. Celui-ci a ensuite désigné 6 lauréats originaires d’Afrique du Sud, du Kenya, de Mauritanie, du Nigéria, d’Ouganda et de Tanzanie.
Chacun d’eux a remporté 25 000 dollars ainsi qu’une subvention de production de 75 000 dollars lui permettant de créer son court-métrage, par le biais d’une société de production locale. Les six courts-métrages ont été achevés début 2023 et seront officiellement mis en ligne le 29 mars sur la plateforme de vidéo à la demande, dans 190 pays, à l’occasion de la 6e édition du Kalasha International Film & TV Festival au Kenya.
Les six courts-métrages sont : Zabin Halima (Le choix d’Halima) de Korede Azeez (Nigéria) -Anyango and the Ogre (Anyango et l’Ogre) de Voline Ogutu (Kenya) -Katera of the Punishment Island (Katera et l’île du châtiment) de Loukman Ali (Ouganda) -Katope de Walt Mzengi Corey (Tanzanie) -Enmity Djinn de Mohamed Echkouna (Mauritanie) -MaMlambo de Gcobisa Yako (Afrique du Sud).