Le ministre de la Santé et le vice-président du Centre Carter évaluent les progrès de la lutte contre le ver de Guinée
L’éradication des maladies infectieuses est un défi monumental qui nécessite la coopération de nations et d’organisations. Comme le dit si bien Helen Keller : « Seules, nous pouvons faire si peu ; ensemble, nous pouvons faire tant ». C’est cette même philosophie qui a guidé les récentes discussions sur les efforts d’éradication du ver de Guinée, un fléau qui, malgré des décennies de lutte, continue de représenter une menace pour la santé publique dans plusieurs pays. Le 17 septembre 2024, à N’Djamena, une rencontre de haut niveau a été organisée, récoltant des résultats encourageants et dessinant des perspectives optimistes pour l’avenir.
La rencontre a également permis de jetter des bases essentielles pour la future collaboration. L’expert global en santé, P. Craig Withers, a souligné l’importance cruciale d’intensifier les efforts avec le programme national d’élimination de l’onchocercose et de la filariose lymphatique. En effet, ces deux maladies sont interconnectées et nécessitent une approche intégrée pour optimiser les ressources et maximiser l’impact. Les participants ont convenu de créer un plan d’actions conjoint à mettre en œuvre en 2025, avec une réunion en avril 2025 qui s’annonce comme une occasion clé pour des plaidoyers significatifs et une mobilisation accrue des partenaires.
Progrès et Surveillance Transfrontalière
Lors de cette réunion, le vice-président a rapporté un progrès majeur : une réduction significative des cas de contamination humaine. Cette avancée représente des heures de travail acharné, de campagne de sensibilisation et de traitement médical, mais aussi une preuve incontestable de ce que l’unité peut accomplir. La surveillance transfrontalière a été identifiée comme un élément essentiel dans cette lutte. En effet, des efforts concertés sont nécessaires pour détecter et prévenir la propagation de la maladie, qui ne connaît pas de frontières.
Le rôle du ministre de la Santé Publique a également été mis en avant. Son leadership, ses décisions éclairées et sa détermination ont été des piliers fondamentaux des succès enregistrés jusqu’à présent. Le ministre a su allier innovation et tradition dans la gestion des défis de santé publique, rendant la lutte contre le ver de Guinée plus efficace et mieux ciblée. Une étude récente a montré que les pays qui investissent dans un système de santé robuste et une communication efficace entre les pays voisins enregistrent de meilleurs résultats dans la prévention des maladies infectieuses transfrontalières.
Reconnaissances et Appels à l’Action
Au nom du Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, le ministre a honoré le travail inlassable du Centre Carter. Cette organisation, un pilier dans la lutte contre le ver de Guinée, a joué un rôle central dans l’exécution des campagnes de santé publique et l’éducation des communautés sur la prévention de la maladie. Le ministre a encouragé un renforcement de la collaboration entre l’équipe du Centre et le programme national d’élimination, en appelant les principaux acteurs à unir leurs efforts. Ensemble, ils pourraient maximiser leurs impacts respectifs tout en respectant les orientations stratégiques du ministère.
Le Dr Abdelmadjid Abderahim a également pris la parole, soulignant l’engagement du Cameroun et de la République Centrafricaine dans les activités de surveillance transfrontalière. Chacun de ces pays joue un rôle crucial dans la lutte globale contre le ver de Guinée, renforçant ainsi l’idée que la santé est un sujet qui transcende les frontières. Cependant, il a également placé sur la table des préoccupations essentielles, notant que le système de santé du Tchad nécessite un soutien accru. En effet, les défis sont encore nombreux, notamment la menace posée par des groupes comme Boko Haram, qui perturbent considérablement les activités de santé et de sécurité dans cette région.
Enfin, le ministre a voulu rassurer P. Craig Withers quant à la détermination des services techniques à travailler côte à côte avec l’équipe du Centre Carter. Ensemble, ils ont convenu de s’engager à soutenir les actions d’élimination du ver de Guinée. Cet engagement partagé non seulement enrichit les programmes en cours, mais il renforce également le rôle majeur du Tchad dans la lutte mondiale contre cette maladie persistante.
Chaque étape des discussions et des actions futures marque un tournant dans la lutte contre le ver de Guinée. L’unité des pays africains, nourrie par des expériences partagées et des collaborations stratégiques, est essentielle pour créer un environnement propice à l’éradication de ce fléau. Ensemble, dans la lutte contre le ver de Guinée, les nations peuvent tirer parti de leurs forces collectives et faire face à un des plus grands défis en matière de santé publique de notre époque.