le ministre de la Santé publique évalue le secteur sanitaire du Mayo-Kebbi Est
Lors des échanges à la résidence du gouverneur, le secrétaire général de la province du Mayo-Kebbi Est a évoqué les difficultés du service sanitaire, liées au manque de personnel spécialisé en gynécologie. Le ministre s’est ensuite rendu à l’hôpital provincial de Bongor, pour une visite comprenant la pharmacie de l’hôpital, le bloc opératoire et la maternité.
Le ministre a interpellé les responsables pour qu’ils veillent à l’approvisionnement des molécules de première nécessité. Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Abdoulmadjid Abderahim, a poursuivi sa visite à la pharmacie d’approvisionnement du Mayo Kebbi Est, où il a tenu une réunion avec les chefs de services sanitaires.
Il a suggéré qu’une assise hebdomadaire soit mise en place pour évaluer les avancées dans le secteur de la santé. Les médecins n’ont pas le mandat d’être absents aux heures de travail. Ils ont le droit d’ouvrir des cliniques car le métier de médecin est libéral, mais il est donc autorisé aux médecins de gérer leurs structures en dehors des heures normales de travail.
Les pratiques de vente de médicaments ambulants doivent cesser, tout comme les ouvertures de cliniques et de pharmacies non agréées par les textes de la République. Une matrice est en cours d’élaboration pour évaluer le travail des délégués dans les différentes provinces.
Pour ce faire, le directeur de l’hôpital et les services techniques doivent prêter main-forte au délégué. La fréquentation de l’hôpital doit faire l’objet d’une sensibilisation plus pointue, impliquant le maire de la ville, qui portera les informations aux chefs de communauté. La santé est l’affaire de tous.
Le métier de médecin est un métier exigeant, c’est pourquoi tous les médecins doivent s’investir. La politique du gouvernement de la Transition est que toutes les feuilles de route soient mises en œuvre de manière efficace.