Le ministre de l’Eau et de l’Énergie inspecte les travaux de Djarmaya

En matière de développement économique, l’énergie est plus qu’un simple besoin : elle est le moteur de la croissance. À ce propos, une étude de la Banque mondiale révèle que chaque augmentation de 1% de l’accès à l’électricité peut stimuler la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays de 0,5%. C’est dans cette optique que le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Pascale Kanabé Marcélin, s’est rendu à Djarmaya le 10 février 2025 pour inspecter les travaux cruciaux de construction des centrales tri-combustible et solaire. Accompagné du Directeur Général de la SNE, le ministre a pu évaluer l’avancement de ces projets ambitieux, veillant à garantir le respect des délais et des normes de qualité.

La centrale tri-combustible : un projet stratégique

La centrale tri-combustible de Djarmaya, développée par la société Denali Investment, se distingue par son envergure et son potentiel pour transformer le paysage énergétique de la région. Cette infrastructure complexe, qui combine trois types de combustible, est conçue pour optimaliser l’approvisionnement en électricité, rendant ainsi les ressources énergétiques plus accessibles aux communautés locales. Les travaux de génie civil, ainsi que les installations mécaniques et électriques, sont presque achevés. Ce projet a l’ambition de répondre à la demande énergétique croissante, en particulier dans une région où l’accès à l’électricité reste souvent limité.

Cependant, un obstacle majeur persiste : le raccordement aux réseaux. Ce segment crucial, confié à l’entreprise MAN, rencontre des retards en raison de complications liées à la disponibilité des équipements. Ce défi met en lumière l’importance de la planification et de la logistique dans les grands projets d’infrastructure, rappelant que chaque détail compte pour garantir la réussite d’une telle entreprise.

La centrale solaire : un atout pour les énergies renouvelables

En parallèle à la centrale tri-combustible, le ministre a également pris le temps de visiter le chantier d’une centrale solaire de 50 MW. Ce projet, bien que d’envergure moindre, représente un atout stratégique dans la diversification du mix énergétique national. Grâce à cette initiative, le pays pourra réduire sa dépendance aux énergies fossiles, tout en intégrant des sources d’énergie renouvelables qui sont devenues essentielles dans la lutte contre le changement climatique.

Les enjeux cruciaux de ces projets énergétiques

Ces deux projets énergétiques sont non seulement d’une importance capitale pour le développement durable du pays, mais ils disposent également d’un potentiel considérable pour transformer la vie quotidienne de millions de citoyens. L’amélioration de l’accès à l’électricité soulagera les ménages et stimulera l’activité économique, permettant ainsi une meilleure qualité de vie et une transition vers des pratiques plus écologiques. De plus, ces initiatives contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, un enjeu majeur à l’échelle mondiale dans le cadre des engagements pris lors des accords environnementaux.

Évaluation et perspectives d’avenir

Bien que l’optimisme soit de mise concernant ces projets, il est essentiel d’adopter une approche critique. Les retards dans le raccordement aux réseaux et la dépendance aux fournisseurs externes soulèvent des questions sur la résilience et la durabilité de l’approvisionnement énergétique. Des solutions telles que l’intégration d’entreprises locales dans le processus de construction et d’installation, ainsi qu’une planification minutieuse, pourraient atténuer ces problèmes à l’avenir.

Par ailleurs, il serait judicieux d’envisager des politiques incitatives pour encourager l’utilisation des énergies renouvelables au niveau des ménages, car les petites installations solaires pourraient également contribuer significativement au mix énergétique, réduisant encore la dépendance aux sources fossiles.

Conclusion : vers un avenir énergétique durable

En somme, le développement des centrales tri-combustible et solaire à Djarmaya symbolise une avancée prometteuse vers un avenir énergétique durable. Alors que ces projets poursuivent leur chemin, il est impératif que les acteurs impliqués restent engagés et proactifs pour surmonter les défis qui se présentent. L’électrification de l’économie et l’amélioration du quotidien des citoyens dépendent de l’énergie, et chaque étape dans cette direction est cruciale. En conclusion, l’engagement collectif vers des pratiques énergétiques modernes et durables va bien au-delà de l’électricité : il s’agit de bâtir un avenir plus radieux pour les générations futures.les compétences sur le terrain. Alors que nous poursuivons nos efforts sur cette voie, gardons à l’esprit que l’innovation et la réactivité face aux défis sont les clés essentielles pour transformer notre paysage énergétique.