le ministre de l’Enseignement supérieur en visite à l’USTA d’Ati
Renouvellement de l’Enseignement Supérieur : La Vision Ambitieuse du Ministre d’État, Tom Erdimy
Dans un contexte où l’éducation est souvent au cœur des débats sur le développement national, la récente visite du Ministre d’État pour l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, Tom Erdimy, à Ati, dans la province du Batha, résonne comme un événement marquant. Alors qu’il s’apprête à lancer une série d’initiatives destinées à transformer le paysage éducatif du pays, son arrivée a été saluée par diverses personnalités, notamment le Gouverneur de la Province du Batha, le Général de Division Ahmat Goukouni Mourali, ainsi que des figures académiques éminentes, telles que le Recteur de l’Académie du Centre, le Professeur Malloum Soultan, et le Président de l’Université des Sciences et des Technologies d’Ati (USTA), le Professeur Moutode Vincent Madji. Il est important de se rappeler que l’éducation est non seulement un droit fondamental, mais également un levier essentiel pour l’émancipation et l’autonomie des individus et des nations. À cet égard, cette visite, intégrée dans sa tournée d’évaluation des institutions d’enseignement supérieur de la région Centre et Est, souligne une volonté tangible de réformer et d’améliorer les standards académiques.
Une Tournée Dédiée à la Réforme
Cette visite à Ati est la conclusion d’une tournée exhaustive engendrée par la volonté du Ministre d’État de dialoguer avec les acteurs de l’enseignement supérieur. En engageant le dialogue avec les différentes entités de l’USTA, M. Erdimy a pu construire un pont entre les exigences académiques et les réalités du terrain. Sa présence dans cette institution exemplaire témoigne de son intention de faire entendre la voix des universitaires et d’intégrer leurs préoccupations au sein d’un projet universitaire renouvelé.
Une Vision Pour l’Avenir de l’Éducation Supérieure
Lors de ses échanges avec la communauté universitaire, Tom Erdimy a exprimé sa reconnaissance pour la stabilité académique de l’USTA. Cependant, cette reconnaissance n’exclut pas l’ambition de faire progresser le système éducatif en profondeur. Le ministre a partagé sa vision d’une refondation de l’enseignement supérieur qui repose sur des mesures spécifiques et soutenues. Parmi celles-ci, la pérennisation de la normalisation de l’année académique se positionne comme une priorité. Garantir que l’année académique se déroule sans interruptions est essentiel pour la cohérence des parcours étudiants, et cela implique également un cadre institutionnel solide.
Il a également insisté sur l’importance d’établir des objectifs clairs quant au niveau de qualification des enseignants. En effet, les Assistants doivent obtenir leur doctorat dans un délai maximal de cinq ans. Cette exigence vise à garantir un standard académique élevé dans les établissements d’enseignement supérieur. À l’inverse, les Assistants manquant à ce devoir pourraient être reversés à l’éducation nationale. Bien que cette politique puisse sembler sévère, elle est en réalité motivée par une volonté de maintenir l’intégrité et la qualité de l’enseignement dispensé.
Le Plan Stratégique de Développement Institutionnel
Outre ces exigences, le ministre a également discuté de l’élaboration d’un plan stratégique de développement institutionnel quinquennal. Ce plan est conçu pour doter les universités de feuilles de route claires et structurées, permettant d’aligner leurs objectifs académiques avec les réalités socio-économiques du pays. Un plan bien conçu pourrait également favoriser des collaborations fructueuses entre les universités, les industries et les organismes gouvernementaux, visant à accroître la pertinence des formations et à préparer les étudiants aux défis futurs.
Réactions Positives et Engagement Constructif
Les participants à la réunion ont accueilli ces propositions avec une attitude constructive. Ils ont approuvé les orientations suggérées par le ministre et ont remercié M. Erdimy pour sa présence et son engagement envers l’enseignement supérieur. Cette reconnaissance s’est également traduite par la remise de doléances, illustrant la nature collaborative de cette rencontre. Les membres de la communauté académique ont souligné des préoccupations allant de l’amélioration des infrastructures éducatives au besoin de davantage de ressources pour la recherche.
Critique et Perspectives d’Amélioration
Bien que les intentions du ministre soient louables et que la direction prise semble prometteuse, certains experts dans le domaine de l’éducation soulignent néanmoins des aspects pouvant être améliorés. En effet, la mise en œuvre d’une telle réforme nécessite un soutien financier et logistique considérable. Les institutions d’enseignement supérieur doivent être accompagnées par le ministère pour s’assurer qu’elles disposent des ressources nécessaires à la mise en œuvre des nouvelles directives. Créer des partenariats avec le secteur privé et renforcer les collaborations internationales pourrait être des pistes intéressantes à explorer pour soutenir ces évolutions. Il faut également veiller à ce que ces réformes s’intègrent dans un cadre global de développement durable. Cela pourrait passer par l’inclusion des valeurs environnementales et sociales dans les programmes éducatifs.
Conclusion Inspirante : Pour une Éducation de Qualité
En somme, la visite du Ministre d’État Tom Erdimy à l’Université des Sciences et des Technologies d’Ati n’est pas qu’un simple événement de courtoisie, mais plutôt le début d’un nouveau chapitre pour l’enseignement supérieur au Tchad. En inscrivant ses actions dans un cadre de vision claire et structurée, le ministre expose une ambition réelle de renouveau et d’innovation dans un domaine qui conditionne à la fois l’avenir des jeunes et celui du pays. Au fil des échanges, il est apparu que l’éducation est à la croisée des chemins et que des choix importants sont à faire. En investissant dans un système éducatif solide et en accordant une attention particulière aux nouvelles exigences académiques, le Tchad pourrait faire un pas décisif vers une formation de qualité, essentielle au développement socio-économique du pays. En définitive, il appartient à chaque acteur du système éducatif de contribuer de manière proactive à cette transformation, car, comme le rappelle le célèbre dicton, « l’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ».