Le ministre des Finances affirme que Savannah n’a remporté aucun gain dans sa lutte juridique.
Cette décision a été prise malgré les menaces de la société Savannah, qui avait remporté un procès contre l’État tchadien à la Cour d’arbitrage, mais qui n’a pas empêché le gouvernement tchadien de nationaliser les actifs d’Esso.
Le ministre des Finances, du Budget et des Comptes publics, Tahir Hamid Nguilin, a réagi aux menaces de Savannah, en affirmant que cette décision était irréversible et que le gouvernement ne faisait pas d’expropriation. Il a également mis au défi Savannah de faire des communiqués et des propagandes sur Facebook, affirmant qu’ils n’avaient rien gagné à la Cour d’arbitrage.
Le ministre en charge des Hydrocarbures, Djerassem Le Bemadjiel, a quant à lui souligné que cette décision était forte, mais nécessaire pour le pays. Il a ajouté que l’État n’avait jamais eu de problème avec Esso durant les 25 ans de présence de la compagnie au Tchad, mais que leur départ était motivé par des raisons économiques.
Le ministre a également exprimé ses inquiétudes, quant à l’opérateur qui remplacerait Esso, soulignant que Savannah, la société proposée, n’avait pas l’expertise technique requise.