Le ministre des Infrastructures exprime sa déception face à la lenteur de l’état d’avancement de la construction de la route transsaharienne
Dans cette visite, le ministre des Infrastructures a été accompagné par des représentants des principaux bailleurs de fonds tels que la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) et la Banque de Développement de l’Afrique Centrale (BDEAC). Des conseillers des bureaux du président et du premier ministre ont également participé à cette visite.
La première étape de cette évaluation s’est déroulée dans la section Bol-Liwa, où la délégation a été accueillie par le gouverneur de la province, le général Aleh Haggar Tidjani.
Le projet, financé par la BID, fait face à d’importants défis dans son exécution. Seulement 44,26% des travaux ont été réalisés par l’entrepreneur Houar. Le ministère des Infrastructures a souligné que malgré les engagements pris par l’entreprise Houar, celle-ci n’a pas réussi à achever les travaux sur cette section en raison de problèmes d’organisation et de mobilisation des équipements et des matériaux nécessaires.
Le ministre exprime sa déception face à ces retards qui compromettent non seulement l’économie mais aussi la sécurité du pays. Selon lui : « La route transsaharienne est une voie essentielle pour l’économie et la sécurité du pays. C’est pourquoi tous les acteurs impliqués dans ce projet devront se réunir afin de trouver une solution concrète. »
Une réunion a donc été organisée entre toutes les parties concernées afin d’examiner les problèmes rencontrés et trouver ensemble les solutions nécessaires pour assurer l’achèvement rapide et efficace du projet.
Il est primordial que ce projet soit mené à terme car il permettrait non seulement un développement économique accru grâce aux échanges commerciaux facilités avec les pays voisins mais aussi renforcerait considérablement la sécurité en assurant un meilleur contrôle sur cette région sensible aux activités terroristes.