Le Ministre Djerassemin Lance le Pays dans une Renaissance Énergétique
Au cours de sa réponse, le ministre a abordé plusieurs sujets tels que la capacité de production énergétique, les défis techniques et les projets en cours pour répondre aux besoins énergétiques du pays. Avant la mise en fonction de la boucle de 90 volts, la centrale de Farcha disposait d’une capacité de production de 90 Mw.
La finalisation de la boucle a permis l’injection de l’énergie de Farcha sur la boucle pour la récupérer à Gassi, Lamadji, ce qui a réglé ce problème et a permis une augmentation significative de la capacité de production d’énergie. L’année dernière, la ville de N’Djamena avait une capacité de production maximale de 80 Mw avant de tomber autour de 65 Mw après la sortie du réseau de Agrecco.
En conséquence, pendant les canicules, les capacités d’injection étaient à peine à 50% de la ville couverte. Le ministre a expliqué que cette limitation était liée au fait que la Société nationale d’électricité (SNE), qui reçoit 13 citernes pour couvrir N’Djamena et les provinces, ne pouvait pas couvrir plus de 65 Mw.
En réponse, la reconversion en fioul leur a permis d’assurer une production de 60 Mw sans toucher le gasoil. Le redémarrage d’Agrecco avec 10 Mw permettra d’atteindre une capacité totale de 70 Mw sur HFO, ce qui garantira une plus grande stabilité. Le ministre a souligné que depuis 2018, la ville n’avait jamais été couverte à 100%.
C’était la première fois qu’elle atteignait ce niveau, et il était surpris que certains prétendent encore que certains quartiers n’ont pas eu accès à l’électricité depuis deux semaines. Il a également déclaré que le gouvernement s’est engagé dans une renaissance énergétique, car ils ont pris conscience que rien n’est possible sans énergie.
Pour augmenter davantage la capacité de production, le ministre a mentionné un projet de 5 mois pour l’injection d’énergie avec une sous-station dans la ville de N’Djamena. De plus, il a indiqué que des projets étaient en cours pour améliorer les zones telles que Lamadji et pour étendre le réseau.
Toutefois, il a également souligné que des défis techniques, tels que la connexion de la centrale de Sidigui pour augmenter la production de gaz, doivent être relevés. Le ministre a conclu en affirmant que le Tchad doit viser à construire une raffinerie à long terme pour répondre aux besoins énergétiques du pays.