Le parti PRIE appelle à la cessation des hostilités et à une médiation rapide

Le président du PRIE, Abdallah Chidi Djorkodeï, a condamné les affrontements armés qui ont lieu dans la capitale Khartoum et dans d’autres villes du pays entre deux composantes militaires qui dirigent la transition politique depuis quelques années. Selon le parti, la tension politique qui couvait depuis plusieurs mois entre les deux frères rivaux aurait pu être évitée si la communauté internationale avait agi plus tôt.

Les conséquences humaines, sociales, matérielles, économiques, politiques et sécuritaires de cette crise sont très graves pour les populations soudanaises. Dans ce contexte, le PRIE appelle à la cessation immédiate des hostilités et à la retenue en ce mois sacré de Ramadan.

Le parti appelle également le gouvernement tchadien à mener rapidement une médiation entre les deux belligérants. Les dirigeants tchadiens entretiennent des relations particulières avec les deux frères rivaux soudanais et disposent donc d’une carte importante à jouer pour les rapprocher et obtenir dans un premier temps un cessez-le-feu, puis relancer le dialogue politique indispensable pour ramener la paix et achever la transition en cours.

Le PRIE interpelle également l’Union Africaine et tous les pays amis du Soudan à tout faire pour éviter les ingérences étrangères dans cette crise soudanaise. Le parti estime que le cas libyen et la complexité qu’il présente depuis pour faciliter une solution pacifique doit servir de leçon.