Le président brésilien envisage deux voyages en Afrique
Le dirigeant brésilien devrait se rendre dans pas moins de huit pays africains à partir d’août prochain, en vue de renforcer les liens politiques et économiques avec le continent.
Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, envisage d’effectuer deux tournées en Afrique durant les prochains mois pour renforcer les relations économiques et politiques avec le continent, a rapporté le quotidien local O Globo, dimanche 11 juin, citant des sources officielles.
M. Lula da Silva, qui avait visité 23 pays africains au cours de ses deux précédents mandats (2003-2011) prévoit désormais de se rendre dans pas moins de huit pays africains, a-t-on ajouté de même source.
L’Angola, le Mozambique, le Sénégal, le Ghana, l’Ethiopie, le Nigeria et Sao Tomé & Principe figurent parmi les pays qui devraient être visités par le dirigeant brésilien. Sa première tournée devrait coïncider avec le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des BRICS prévu en août prochain en Afrique du Sud, alors que la seconde pourrait avoir lieu en marge du prochain Sommet de l’Union africaine qui se tiendra en février 2024.
Le Brésil prévoit également de rouvrir son ambassade en Sierra Leone et d’installer une représentation diplomatique au Rwanda.
Outre le renforcement de sa présence diplomatique, le pays sud-américain souhaite élargir sa coopération économique avec le continent conformément à la stratégie d’intégration Sud-Sud du président Lula da Silva, selon un diplomate brésilien.
Durant les précédents mandats de Luiz Inácio Lula da Silva, le Brésil a considérablement développé ses relations avec l’Afrique. Résultat : le commerce entre les deux parties s’est presque multiplié par sept en une décennie, passant de 4,2 milliards de dollars en 2002 à 28,4 en 2012.
Mais le rapprochement entre l’Afrique et le Brésil a pris du plomb dans l’aile, en raison de la crise économique et politique qui a secoué le pays latino-américain à partir de 2014. Les échanges commerciaux entre les deux parties se sont limités à 21,3 milliards de dollars en 2022, soit pratiquement le même niveau qu’en 2010.
Source : Agence Ecofin