le président de la Commission nationale de la CN-CES installé

L’Installation de Bassolma Bazié à la Tête de la Commission Nationale de la Confédération des États du Sahel : Un Moment Crucial pour le Burkina Faso et ses Voisins

Le 13 janvier 2025 a marqué une étape significative dans l’histoire politique du Burkina Faso et de la région du Sahel. En effet, dans un contexte de défis multiples, tant économiques que sécuritaires, la nomination de Bassolma Bazié en tant que président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES) représente une lueur d’espoir. Le capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, directeur de cabinet du président du Faso, a présidé une cérémonie d’installation qui signalise non seulement une confiance placée en Bazié, mais également un engagement renforcé en faveur de l’unité et du développement des pays du Sahel.

Il est souvent dit que « l’union fait la force ». Dans un monde où les nations font face à des crises croissantes, ce proverbe résonne plus que jamais. Avec des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger confrontés à des défis communs, la création de la CN-CES s’affirme comme un outil clé pour répondre aux enjeux de l’indépendance, de la souveraineté, et du développement durable de cette région stratégique.

Un Accompagnateur de Changement

La cérémonie d’installation de Bassolma Bazié, administrée au nom de Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a été une occasion de mettre en avant les responsabilités lourdes qui pèsent sur ses épaules : « Je vous déclare installé ce jour 13 janvier 2025 avec mes vœux de succès ». L’importance de ces mots se ressent dans l’énorme défi qui attend le nouveau président de la CN-CES.

Une Occasion d’Engagement

Après son installation, M. Bazié a exprimé des sentiments qui vont bien au-delà de la fierté personnelle. Pour lui, cette nomination représente « non seulement un honneur, mais également un appel à servir avec patriotisme, dévouement, abnégation, intégrité, et détermination » son pays, le Burkina Faso, ainsi que ses voisins maliens et nigériens. Cette dynamique d’ouverture montre une volonté forte d’engagement pour le développement collectif dans le cadre de la Confédération, mettant l’accent sur des valeurs essentielles.

La CN-CES : Une Structure au Service de la Souveraineté

La CN-CES, créée par décret le 6 novembre 2024, se présente comme un organe stratégique pour coordonner et suivre les activités des États membres. Il est intéressant de noter que cette commission n’est pas simplement un bureau administratif, mais un véritable cadre de réflexion et de projet pour les défis communs. En étant directement rattachée à la Présidence du Faso, la CN-CES a le potentiel d’assister le gouvernement dans le processus de structuration et de fonctionnement de cette nouvelle confédération.

Une Vision Partagée pour l’Avenir

Dans ses remarques, Bassolma Bazié a également salué le dévouement des présidents de l’Alliance des États du Sahel (AES) : le général d’Armée Assimi Goïta du Mali, le général de brigade Abdourahame Tiani du Niger et le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. Ces leaders ont démontré une vision collective déterminée pour le développement de l’unité entre les peuples, un aspect crucial pour travailler sur des sujets aussi divers que la sécurité, le développement économique, et la lutte contre le terrorisme.

La Synergie d’Actions

L’engagement de Bassolma Bazié à œuvrer en synergie avec l’ensemble des composants de la société burkinabè constitue une promesse de dialogue et d’inclusion. En prenant en compte les divers enjeux socioculturels de la région, il espère renforcer non seulement les idées centrées sur la Confédération, mais aussi promouvoir une coopération qui soit effective et bénéfique pour tous.

Des Initiatives pour Atteindre les Objectifs Communs

Le directeur de cabinet du président du Faso a invité M. Bazié à développer et à motiver des initiatives innovantes pour réaliser les objectifs de la CN-CES. Cela soulève la question des stratégies concrètes à mettre en œuvre. Quelles sont ces initiatives et comment peuvent-elles être mises en place pour assurer leur succès? Le défi consiste non seulement à répondre aux attentes politiques, mais aussi à gérer les ambitions variées dans un cadre collégial.

Création de Liens Concrets

La CN-CES a pour mission d’adapter ses initiatives aux réalités locales tout en gardant une perspective régionale. Cela nécessite une évaluation constante des projets en cours et un suivi rigoureux des résultats. En intégrant des méthodes basées sur les TI et l’innovation sociale, il est possible de créer des liens concrets et durables entre ces pays. Par exemple, le développement d’échanges commerciaux fluides, de projets d’infrastructure partagés ou d’initiatives éducatives transnationales pourrait être des leviers efficaces pour ancrer la Confédération dans le quotidien des citoyens.

Réflexion Critique : Défis et Perspectives

Toutefois, cette nouvelle initiative ne sera pas sans défis. Déjà, la question de la coordination entre les États est primordiale. Le passé nous enseigne que les alliances peuvent être fragiles si elles ne reposent pas sur une fondation solide de compréhension et de confiance mutuelle. Dans un contexte de tensions régionales, la CN-CES doit faire preuve d’initiative proactive pour surmonter les défis qui pourraient émerger.

Solutions Proposées

L’une des solutions pourrait résider dans le renforcement des mécanismes de communication et de concertation entre les États membres. Une meilleure intégration de la société civile et du secteur privé dans les processus de décision et d’action pourrait également offrir la diversité nécessaire pour aborder les problèmes de manière globale. En invitant les acteurs locaux à participer aux discussions, on pourrait également favoriser la durabilité des projets initiés.

Conclusion : Vers Un Avenir Prometteur

En conclusion, l’installation de Bassolma Bazié en tant que président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel est accueillie avec espoir, tant pour le Burkina Faso que pour ses voisins. Ce moment témoigne d’une volonté collective de faire face aux défis et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

Comme le souligne M. Bazié, il est temps de servit avec « patriotisme, dévouement et détermination ». Ce n’est qu’en s’armant de ces valeurs que la Confédération pourra réellement voir le jour et se matérialiser. Le chemin est long, mais avec des engagements clairs et une synergie d’actions, la possibilité de réussite est à portée de main.

Que chaque acteur, qu’il soit citoyen, dirigeant, ou membre de la société civile, prenne part à cette belle aventure qui pourrait transformer non seulement leur pays mais aussi toute une région en proie à des défis communs. Le Sahel mérite d’être un exemple de coopération et d’unité, et avec une gouvernance forte et engagée, cet objectif peut devenir une réalité.