Le RAJET exige la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques

M. Chaha a souligné que la lâcheté était de rester silencieux face à l’injustice. Il a appelé les Tchadiens à dénoncer et à s’opposer à tout ce qui est susceptible d’entraîner l’injustice. Il a également demandé aux populations tchadiennes, aux organisations de la société civile et en particulier à la jeunesse tchadienne, de s’en tenir fermement à la désobéissance civile pour rendre le pays ingouvernable et dirigé par des hors-la-loi.

Le président de RAJET a déclaré que les mentalités avaient évolué, tandis que la France continuait à utiliser des méthodes dépassées qui n’ont plus d’impact aujourd’hui. Il a appelé le président de transition à revoir sa copie avant qu’il ne soit trop tard. Il a averti que s’il se contentait d’être sous les ailes légères et fragiles de la France, il le regretterait un jour. « La France ne l’aide pas, elle crée des foyers de tension autour de lui. Ces foyers exploseront sur lui. Le chemin frayé par la France qu’il emprunte mène tout droit à sa chute », selon lui.

En fin de compte, la clé du succès réside dans la capacité du gouvernement à répondre aux préoccupations des Tchadiens et à travailler en étroite collaboration avec eux pour construire un avenir meilleur pour le pays.