le retrait des soldats américains surveillé de près
Le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne avait demandé le départ des soldats américains, invoquant un manque de documents justifiant leur présence. Selon un courrier au ministre des Armées, l’armée de l’air tchadienne avait expressément demandé l’arrêt immédiat des activités militaires sur la base d’Adji Kossei.
Le Pentagone qualifie ce retrait de mesure temporaire dans le cadre d’une révision en cours de leur coopération de sécurité, qui reprendra après l’élection présidentielle du 6 mai au Tchad. Les États-Unis sont préoccupés par la montée en puissance de l’influence française à Adji Kossei, notamment après la visite d’une délégation américaine au Tchad en mars dernier, où le transfert des forces américaines du Niger vers la base d’Adji Kossei a été discuté.
Cette décision s’inscrit dans le contexte de la politique anti-Washington au Tchad, basée sur les diktats français visant à mettre fin à la présence américaine dans le pays. Washington considère cette affaire comme une menace pour ses intérêts dans le pays et dans toute la région du Sahel, en particulier après l’expulsion de ses forces du Niger. La situation reste tendue, et les conséquences de ce retrait continueront d’être surveillées de près. Washington estime que cette affaire est devenue une menace pour ses intérêts dans le pays et dans l’ensemble de la région du Sahel, surtout après l’expulsion de ses forces du Niger en mars dernier.