Le Salon de la Femme 2025 ouvre ses portes à N’Djamena

Salon de l’Égalité des Genres au Tchad : Un Élan Vers le Changement

Introduction

Le 8 mars prochain, nous célébrerons comme chaque année la Journée Internationale des Femmes, une occasion pour mettre en avant les réalisations et les luttes des femmes du monde entier. Mais saviez-vous que, au Tchad, l’égalité des sexes est déjà au cœur des réformes politiques et sociales ? Sous le haut patronage d’une figure emblématique, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, le pays s’engage résolument dans une dynamique de promotion du leadership féminin. Ce salon, qui vient de se tenir dans la capitale, n’était pas seulement un événement symbolique. Il représente un tournant significatif pour les droits des femmes au Tchad. Pendant cette cérémonie d’ouverture, le Premier ministre Allah-Maye Halina a pris la parole, accompagné de figures influentes comme la Ministre de la Femme et de l’Enfance, Soulef Gvessoum, et d’autres personnalités de premier plan. Ensemble, ils ont souligné l’importance de l’engagement envers l’égalité des sexes.

La Promotion des Femmes : Un Enjeu Majeur

Au-delà des discours et des déclarations, ce salon a affirmé que les femmes doivent être au centre des actions politiques et sociales. Dans son allocution, Soulef Gvessoum, conseillère ONU Femmes au Tchad, a mentionné que cet événement était une véritable plateforme pour célébrer les contributions des femmes et renforcer l’engagement envers l’égalité des sexes. Elle a mis en avant le fait que grâce à la volonté politique du Président Deby, le Tchad a réalisé des avancées significatives. Actuellement, le pays se classe au premier rang en Afrique centrale et au septième rang en Afrique pour l’égalité politique, côte à côte avec des nations comme le Rwanda, l’Éthiopie, le Sénégal et l’Afrique du Sud.

Une Réforme en Cours : Les Chiffres Clés

Les progrès observés sont illustrés par la participation croissante des femmes dans les instances décisionnelles. Amina Priscille Longoh, la Ministre de la Femme et de l’Enfance, a révélé que le taux de représentation des femmes au gouvernement a atteint 32 %, tandis que 34 % des députés à l’Assemblée nationale sont des femmes. Ces chiffres témoignent d’une volonté d’intégrer les femmes dans les plus hautes sphères de décision et de garantir que leurs voix soient entendues.

Une Vision pour l’Avenir : Transformer la Journée des Femmes

En se tournant vers l’avenir, la Ministre Longoh a également partagé une nouvelle concernant la prochaine célébration du 8 mars 2025. Contrairement aux événements habituels marqués par des défilés ou la distribution de pagnes, cette année-ci sera dédiée à une réflexion sur les défis uniques auxquels sont confrontées les femmes. Ce sera une journée pour mettre en lumière l’excellence féminine mais aussi pour aborder des sujets difficiles comme les violences basées sur le genre et la lutte contre la discrimination. Cette approche novatrice pourrait bien devenir un modèle à suivre pour d’autres nations.

Un Soutien Indispensable : Rôle des Décideurs

Lors de la session, le Premier ministre a insisté sur le fait que cette valorisation des compétences féminines est en parfaite adéquation avec la refondation envisagée du Tchad. Les contextes international et régional sont également favorables à l’intégration des femmes dans les décisions politiques et économiques. Il a utilisé cette plate-forme pour rappeler à tous que permettre aux jeunes filles d’accéder à des opportunités comparables à celles des jeunes garçons est résolument une priorité, et que l’éducation doit être au cœur de toute politique d’émancipation.

Une Éducation pour la Nation

Le chef du gouvernement a conclu son discours en citant un adage célèbre : "Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation". Cela en dit long sur la vision que le gouvernement tchadien a pour l’avenir. L’éducation des femmes ne doit pas être perçue simplement comme une question d’égalité mais comme un investissement stratégique pour le développement du pays. Des études montrent que lorsqu’on investit dans l’éducation des femmes, les retombées positives se font sentir sur la santé, la réduction de la pauvreté et la croissance économique.

Critiques et Perspectives Constructives

Bien que ces avancées soient encourageantes, il est essentiel d’examiner les obstacles qui demeurent. Des voix critiques soulèvent la question de savoir si ces chiffres reflètent véritablement une représentation équitable. En effet, la quantité ne remplace pas la qualité ; il est crucial que les femmes dans ces positions aient également le pouvoir et la liberté de faire entendre leurs voix sans crainte de représailles ou de discrimination.

Pour renforcer ces réussites, plusieurs solutions pourraient être envisagées, telles que la mise en place de formations spécifiquement adaptées pour les femmes, afin de les préparer aux défis politiques et économiques auxquels elles pourraient faire face dans leurs rôles de leaders.

Une Conclusion Inspirante, Un Appel à l’Action

En conclusion, le salon sur l’égalité des genres au Tchad marque un pas décisif vers la refondation d’une société plus juste, où les femmes occupent une place prépondérante dans tous les secteurs. Les engagements pris par le gouvernement et les organisations comme ONU Femmes sont prometteurs, mais le chemin à parcourir reste encore long. Nous avons tous un rôle à jouer pour soutenir cette dynamique. Que ce soit à travers l’éducation, l’encouragement ou simplement en soutenant les femmes dans nos vies personnelles et professionnelles, chaque action compte.

Le Tchad, à travers ces initiatives, envoie un message fort : l’émancipation des femmes est essentielle pour le développement durable de la nation. En joignant chacun de nos efforts, nous pouvons contribuer à écrire une nouvelle page de l’histoire tchadienne, une histoire où l’égalité des sexes n’est pas seulement un objectif, mais un standard. Prenons exemple sur ce moment historique et engageons-nous à être des acteurs du changement, car comme le dit si bien un proverbe, "on ne peut pas construire un avenir solide sans d’abord construire une base solide".