le SYNECS revendique une meilleure prise en compte des conditions de travail des enseignants-chercheurs
Le SYNECS a également évoqué les difficultés rencontrées par les enseignants-chercheurs du supérieur au Tchad. Les enseignants-chercheurs ont du mal à se rendre sur leur lieu de travail à cause du problème du carburant qui entrave le bon fonctionnement des institutions. Le syndicat a exigé que cette situation soit résolue afin de permettre aux enseignants et chercheurs et aux citoyens de vaquer normalement à leurs occupations. Dans le cas contraire, le SYNECS se verra l’obligation de demander à ses militantes et militants de cesser toutes les activités académiques sur l’ensemble du territoire national.
Les enseignants-chercheurs du Tchad sont les plus mal rémunérés de l’espace CAMES, ce qui constitue une injustice flagrante. Le SYNECS exige l’adoption dans un bref délai du projet de loi, portant régime juridique applicable aux emplois des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur, conforme aux recommandations de l’espace CAMES.
En outre, les frais de transport qui constituent des acquis syndicaux ne sont pas réglés dans certaines institutions du supérieur. A ce jour du 1er mai, les institutions du supérieur ne sont pas entrées en possession de la première tranche de leurs subventions, ce qui entrave leur fonctionnement malgré la bonne volonté manifeste. Les projets d’arrêtés rectificatifs des enseignants-chercheurs reversés peinent à voir le jour. Le SYNECS demande la régularisation de cette situation avec rappel de salaire au personnel concerné.