Le système d’informatisation des enregistrements des marchés et contrats publics est lancé par le gouvernement.

L’e-enregistrement des marchés électroniques a été officiellement lancé ce 10 mars 2023 dans les locaux de la direction des domaines, par le ministre des Finances et du Budget des comptes publics.

Lors de la cérémonie de lancement, le directeur général des domaines, M. Hissein Djiddi, s’est dit très reconnaissant envers tous ceux qui ont cru en ce projet et qui ont contribué de manière ou d’une autre jusqu’ici, et les a encouragés à continuer à le faire pour que ce projet porte ses fruits et témoigne de leur engagement pour la réussite.

Le ministre des Finances et du Budget des comptes publics, M. Tahir Hamid Nguilin, a félicité les partenaires, le directeur général et son équipe, ainsi que tous ceux qui ont contribué à la codification, au codage et au montage de ce module important, et a lancé officiellement l’e-enregistrement des marchés électroniques. Il a souligné que « l’activité d’enregistrement et la fiscalité d’enregistrement sont un peu les ancêtres de tous les impôts, ce qui fait que c’est un impôt assez compliqué à cerner et qui a été partout manuel. Nous allons être le premier pays d’Afrique centrale à avoir une application intégrée au système de gestion de finance publique qui enregistre tous les marchés et tous les contrats. »

Il a expliqué que pendant longtemps, il était difficile de maîtriser le nombre de marchés en circulation car les marchés n’étaient pas répertoriés, et qu’il y avait des commissions de récents marchés et un certain nombre d’activités qui se déroulaient au niveau de l’État. Maintenant, cela n’existera plus, car tous les marchés devront être enregistrés dans le système électronique avant leur signature, pour que les choses se fassent électroniquement et qu’il n’y ait plus de procédures manuelles. Il a souligné que pour enregistrer un marché, il faut être en règle avec l’administration fiscale.

Le ministre a également noté que dans le passé, il est arrivé que des frais d’enregistrement ne soient pas payés, ou que des enregistrements soient falsifiés. Désormais, l’activité d’enregistrement sera entièrement informatisée et la machine s’assurera que les droits de l’État sont respectés. Il a appelé à faire bon usage de ce nouveau système et à travailler avec le service informatique du ministère pour que les améliorations soient apportées dans les meilleurs délais.

Le directeur général des domaines et son équipe ont été encouragés à continuer à travailler efficacement car les domaines représentent une activité importante pour les recettes et la conservation, car la conservation est la vie de l’État.