Le taux d’inscription des réfugiés dans l’enseignement supérieur en hausse et atteint 7 %
Le taux mondial d’inscription des réfugiés dans l’enseignement supérieur a augmenté cette année pour atteindre 7% selon le rapport du 30ᵉ anniversaire sur le programme des bourses d’études du haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, le taux d’inscription représente une augmentation significative par rapport au 1 % rapporté en 2019.
Le HCR et ses partenaires sont déterminés à atteindre un taux de 15% de jeunes réfugiés, femmes et hommes, inscrits dans l’enseignement supérieur d’ici l’année 2030. Le taux d’inscription actuel de 7 % étant à mi-chemin de la réalisation de l’objectif, le HCR appelle à une augmentation des investissements afin d’élargir les possibilités d’enseignement supérieur.
Selon les données démographiques actuelles, parvenir à un taux d’inscription de 15% d’ici 2030 implique qu’environ un demi-million de jeunes femmes et hommes réfugiés bénéficieront d’une vie universitaire enrichissante, soit une spectaculaire augmentation de près de 90 000 étudiants réfugiés de ce que l’on sait aujourd’hui inscrits dans l’enseignement supérieur.
À l’approche du Forum mondial sur les réfugiés de cette année – le plus grand rassemblement sur les questions relatives aux réfugiés, qui doit se tenir en décembre – le HCR exhorte les États et le secteur privé à s’engager à accroître le financement et l’accès à l’enseignement supérieur.
L’an dernier, ce programme a accordé des bourses, dans 56 pays, à plus de 9.000 étudiants réfugiés originaires de 50 pays. Il s’agit d’une augmentation de près de 1.000 étudiants par rapport à l’année précédente. En 2022, 43 % des boursiers étaient des femmes – le taux le plus élevé jamais atteint.
Dans de nombreux pays d’asile à travers le monde, les réfugiés continuent de lutter pour accéder à l’enseignement supérieur sur un pied d’égalité avec les ressortissants nationaux en raison de l’absence de politiques éducatives inclusives, de contraintes de capacité, de frais de cours prohibitifs et d’autres obstacles administratifs ou bureaucratiques.
Parmi les facteurs contribuant à cette hausse, l’agence onusienne cite l’engagement inébranlable des parties prenantes de l’éducation et des gouvernements qui ont conduit à un soutien accru des établissements d’enseignement supérieur dans les pays d’accueil, qui continuent d’offrir des places ou de réduire les frais pour assurer un accès plus équitable aux réfugiés.