Le Tchad célèbre la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse

Publié le
17.06.2023 à 09h15
par
La rédaction

A l’instar des pays signataires de la Convention cadre des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CCNULCD), le Tchad célèbre ce 17 juin la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.

La Journée Mondiale de lutte contre la Désertification et la Sécheresse (JMDS), édition 2023 est placé sous le Thème : « Femme, Sa terre, Ses droits ».  La veille, le ministre en charge de l’environnement, Mahamat Abdelkerim Hanno a fait une déclaration. Il a souligné que, thème de cette année est une interpellation à œuvrer pour l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et des filles pour qu’elles soient à l’avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres et de résilience à la sécheresse.

« Cette année, la communauté internationale met l’accent sur les droits fonciers des femmes qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs mondiaux interconnectés sur l’égalité des sexes et la Neutralité en matière de Dégradation des Terres (NDT) d’ici à l’an 2030 et contribuer à l’avancement de plusieurs autres Objectifs de Développement Durable (ODD). », fait savoir le ministre.

Pour lui, les femmes ont un intérêt vital dans la santé de la terre, mais elles n’ont pas le plus souvent le contrôle. Car, partout dans le monde, les femmes sont confrontées à des obstacles importants pour obtenir des droits fonciers, ce qui limite leur capacité à s’épanouir et à prospérer. Et lorsque la terre se dégrade et que l’eau se raréfie, les femmes sont souvent les plus touchées.


Mahamat Abdelkerim Hanno cite une étude de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), qui indique que, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas atteinte à cause des impacts différenciés de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse.

Il déplore, les relations de pouvoir inégales et la discrimination sexiste dans les systèmes juridiques et coutumiers qui persistent. « Des initiatives de restauration intelligente basées sur les terres seraient particulièrement utiles pour les femmes et les jeunes. », souhaite le ministre tchadien de l’environnement.