Le Tchad classé 167e sur 180 pays dans le classement mondial de l’indice de développement humain

Le score du Tchad a baissé depuis 2020, après une amélioration enregistrée entre 2018 et 2019.

Malgré les efforts déployés par certains pays, la moyenne mondiale de l’IPC est restée inchangée à 43 sur 100 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre) depuis plus de dix ans. Plus des deux tiers des pays ont obtenu un score inférieur à 50, et 26 pays ont enregistré leur score le plus bas à ce jour. 155 pays n’ont fait aucun progrès significatif ou ont régressé depuis 2012.

La corruption a été à la fois une cause et un résultat de la dégradation de la paix mondiale sur les 15 dernières années. Elle sape la capacité des gouvernements à protéger les populations et érode la confiance du public, ce qui entraîne des menaces sécuritaires plus nombreuses et plus difficiles à contrôler. Les conflits, quant à eux, offrent des opportunités à la corruption et entravent les efforts des gouvernements pour la combattre.

Les pays à haut IPC ne sont pas épargnés en termes de menace à la sécurité mondiale causée par la corruption. En accueillant de l’argent sale de l’étranger pendant des décennies, ces pays ont permis aux kleptocrates d’accroître leur richesse, leur pouvoir et leurs ambitions géopolitiques destructrices.

Pour combattre la corruption et promouvoir la paix, les dirigeants doivent inclure le public dans le processus décisionnel, du militant aux propriétaires d’entreprises en passant par les communautés marginalisées et les jeunes. Dans les sociétés démocratiques, les citoyens peuvent faire entendre leur voix pour aider à éliminer la corruption et exiger un monde plus sûr pour tous.

Pour Daniel Eriksson, Directeur général de Transparency International, les gouvernements doivent ouvrir un espace pour inclure le public dans la prise de décision pour éradiquer la corruption et construire un avenir plus sûr pour tous.