Le Tchad confirme sa disponibilité à participer à une force de police internationale en Haïti

La directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, a décrit la situation en Haïti comme « horrible » et presque digne d’une scène de film post-apocalyptique de « Mad Max ». Les violences des gangs ont plongé le pays dans le chaos, avec des conséquences désastreuses pour la population.

Depuis la démission contestée du Premier ministre Ariel Henry, les gangs ont exacerbé leur contrôle sur le pays, entraînant une flambée de violences à Port-au-Prince et ailleurs. Les habitants, déjà confrontés à la faim et à la malnutrition, sont désormais également confrontés à des conditions de vie de plus en plus précaires.

Le gouvernement kényan a exprimé sa volonté de déployer une force en réponse à la situation d’urgence en Haïti. Cependant, l’envoi de ces renforts dépendra de la mise en place d’un conseil présidentiel de transition.

L’UNICEF a également été confronté à des défis logistiques majeurs pour fournir une assistance humanitaire, avec des incidents de pillage affectant les fournitures médicales et de santé maternelle, néonatale et infantile. La fermeture de l’aéroport et du port principal de Port-au-Prince a encore compliqué l’acheminement de l’aide.

Dans ce contexte de crise sans précédent, l’UNICEF appelle à une action urgente pour sauver des vies et soulager la souffrance des enfants et des familles haïtiennes.