Le Tchad manque de statisticiens
A l’occasion du lancement du Réseau des diplômés des grandes écoles de statistique au Tchad (REDIGEST) ce 16 septembre, à N’Djaména, le constat fait par les différents intervenants est sans appel : le pays a besoin de statisticiens et en nombre.
Le pays a besoin de plus 300 statisticiens pour couvrir ses services. Mais, la culture statistique « demeure faible, plaçant le statisticien dans l’anonymat, l’incompréhension ou le manque de considération », déplore le Réseau des diplômés des grandes écoles de statistique au Tchad.
Pourtant, dans un contexte mondial en constante évolution et marqué par de nombreux défis tels que la pandémie de covid-19, les changements climatiques, la transformation numérique, « il est essentiel de disposer de données statistiques fiables et suffisamment à jour pour mieux orienter les politiques publiques », signifie le secrétaire permanent du Conseil national de statistique, Gognin Gomdigué.
Séance tenante, les statisticiens chômeurs sont invités à faire une liste que Gognin Gomdigué, promet de transmettre aux autorités compétentes. Dans la salle, quelques-uns se sont manifestés.
Le REDIGEST se fixe pour objectifs, entre autres, de créer et entretenir entre ses membres un lien de confraternité et de solidarité ; diffuser auprès de ses membres, tout progrès en théories, méthodes ou techniques en statistique, économie et disciplines connexes ; contribuer à l’insertion professionnelle des membres du Réseau.