Les diplômés de l’éducation en attente d’intégration envisagent une possible désobéissance civile.
Selon le porte-parole, sur les 5 000 diplômés intégrés à la fonction publique, le gouvernement n’a pas accordé 1 000 places aux enseignants formés, ce qu’il considère comme inacceptable. Il a également estimé que le gouvernement a endormi la jeunesse tchadienne avec une promesse de 5 000 intégrations, simplement pour permettre à leurs proches, dont certains n’ont même pas de diplômes, d’obtenir des emplois.
Le porte-parole a souligné que la politique de restauration de l’école tchadienne est loin d’être une réalité et que l’éducation tchadienne est en panne. Les collectifs des lauréats professionnels de l’éducation ont toujours privilégié le dialogue, mais ont été trompés par le gouvernement, a-t-il déclaré.
Les collectifs des lauréats professionnels de l’éducation en attente d’intégration à la fonction publique se disent obligés de reprendre leurs actions de rue et de lancer un appel à la désobéissance civile s’il le faut à leurs camarades. Ils ont accordé au gouvernement un délai d’une semaine pour statuer sur leur situation.