Les États-Unis Lancement d’un Projet de Formation en Résilience Communautaire dans l’Extrême-Nord
En effet, à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID), le gouvernement des États-Unis d’Amérique, a décidé d’investir 9,6 milliards de francs CFA (soit 16 millions de dollars) sur cinq ans pour former et renforcer les organisations de la société civile (OSCs) afin de booster la participation active des femmes et des jeunes au sein de leurs communautés dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans son allocution de circonstance, l’ambassadeur Christopher J. Lamora a déclaré que : « au cours de la phase 1, nos partenaires FHI 360 et le Centre pour la promotion des droits de l’Homme et du développement en Afrique, mèneront des activités dans 10 communautés de trois départements (Mayo Sava, Maya Tsanaga et Diamaré).
Quant à la phase 2, le projet s’étendra à dix autres communautés dans le département du Logone et Chari. » Les autorités administratives locales, notamment le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, les chefs traditionnels et les membres de la société civile ont pris part à ce cet événement.
A cette occasion, le gouverneur Midjiyawa Bakari a remercié le gouvernement des États-Unis pour ce projet, qui aidera les communautés confrontées à l’insécurité liée aux attaques terroristes de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest.
Avant le lancement officiel de ce jour, PARC-Cameroun a débuté en mars 2022 avec la sélection des associations locales à former comme partenaires pour donner aux Camerounais, les moyens de répondre à leurs besoins, ceci grâce à un meilleur accès aux services et à une plus grande capacité de plaidoyer.
Pour la phase I, les OSCs sélectionnées pour travailler sur le projet sont : le Consortium de l’Extrême-Nord pour la résilience (CREN), les Actions locales pour le développement participatif et l’auto développement (ALDEPA), le Réseau des animateurs pour l’éducation communautaire (RESAEC), l’association Public Concern, l’Association des jeunes et des femmes de Mora (AJEFMO), l’Organisation des femmes pour l’éducation des filles (OFEF), les Jeunes actifs du Mayo-Tsanaga (JAMAT), le Cercle de réflexion et d’appui aux actions de développement (CRAAD), le Centre d’appui à l’autopromotion et au développement durable (CAPROD), le Centre optionnel de promotion et de régénération économique et sociale – Secteur Afrique (COPRESSA), et le Conseil supérieur islamique du Cameroun (CSIS).
Le gouvernement des États-Unis continuera à s’associer au gouvernement camerounais, au secteur privé et à la société civile pour soutenir des changements sociaux positifs au sein des communautés locales.