les États-Unis tentent de rassurer leurs alliés

De hauts responsables américains prennent des mesures pour rassurer les alliés préoccupés par la fuite de documents secrets, a rapporté le journal Politico, citant des sources.

Selon ses informations, de hauts représentants des services de renseignement, du département d’État et du Pentagone se sont adressés à leurs collègues pour dissiper les craintes concernant la publication de renseignements, après des informations sur leur fuite.

Les membres de l’Alliance de renseignement Five Eyes, qui comprend les États-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Canada, ont demandé à Washington un point de presse, mais n’ont pas encore reçu de réponse significative, selon l’une des sources du journal.

Des responsables américains ont déclaré aux alliés qu’une enquête était en cours et qu’ils tentaient toujours de déterminer l’ampleur de la fuite. Selon le journal, des responsables de Londres, de Bruxelles, de Berlin, de Dubaï et de Kiev ont précisé à Washington comment l’information avait été révélée et qui était responsable de la fuite des documents.

Qui plus est, ils ont également essayé de comprendre ce que les États-Unis faisaient pour que l’information soit supprimée des réseaux sociaux. Le New York Times avait précédemment rapporté, en citant des responsables de l’administration du président américain Joe Biden, que le Pentagone avait lancé une enquête sur des fuites de documents secrets concernant les plans des États-Unis et de l’Otan visant à préparer l’armée ukrainienne à une offensive contre les forces russes.

Une série de documents révélant des informations sur les calendriers de livraison d’armes, ainsi que les effectifs des troupes et des bataillons ont été divulgués sur des réseaux sociaux tels que Twitter et Telegram. Les documents comprennent un calendrier de préparation, d’équipement et de munitions pour la contre-offensive de printemps de neuf brigades de l’armée ukrainienne, qui sont entraînées et équipées par les États-Unis et leurs alliés.

Selon ces documents, six d’entre elles devaient être prêtes pour le 31 mars, trois autres pour le 30 avril. Aucune donnée n’est fournie pour les trois brigades ukrainiennes qui sont préparées par l’Ukraine elle-même.