Les magistrats du Tchad menacent d’une grève en raison de leurs revendications non satisfaites

Parmi ces revendications figurent la revalorisation des points d’indices des magistrats, le non-respect du protocole d’accord signé entre le gouvernement et les syndicats, la dotation en armes de poing pour tous les magistrats, la cessation définitive des fouilles, des désarmements et des persécutions intempestives des magistrats, la construction immédiate d’un palais de justice de N’Djamena, la dotation en moyens roulants pour tous les chefs de juridiction et le déploiement intégral des agents de sécurité dans toutes les juridictions du pays.

L’AG a également débattu de la suspension du Juge de Paix de Mani par le sous-préfet de la localité, considérant que cet acte est nul et de nul effet. Elle a exigé la levée immédiate de cette suspension et la poursuite judiciaire du sous-préfet en question.

Les deux syndicats ont accordé un délai de deux semaines au gouvernement pour satisfaire leurs revendications, faute de quoi ils procéderont à une cessation de travail dans toutes les juridictions du pays. Cependant, les deux bureaux restent ouverts au dialogue franc.

Les magistrats tchadiens se mobilisent pour une magistrature plus fonctionnelle et un environnement de travail sécurisé. Espérons que les autorités répondront rapidement à leurs demandes afin de garantir un accès à la justice pour tous les citoyens tchadiens.