Les professionnels du droit tchadiens se rassemblent pour échanger sur les obstacles liés à l’État de droit et à la déontologie juridique.
« Vingt-cinq ans d’existence en tant que Barreau méritent d’être célébrés et nous estimons qu’il faut marquer un arrêt pour s’évaluer, dire ce que le Barreau a fait, ce qui reste à faire, quels sont les défis nombreux que le Barreau doit encore affronter dans sa vie », explique le président du Barreau du Tchad, Me Djerandi Laguerre, lors d’une conférence de presse. Il précise que « la rentrée solennelle marque le début de l’année judiciaire du Barreau et constitue une occasion de dresser le bilan et les perspectives pour la nouvelle année judiciaire du Barreau ».
Les principaux objectifs de la première Rentrée Solennelle du Barreau du Tchad sont les suivants : animer des échanges scientifiques sur des thématiques traitant des défis de l’État de droit, de la Justice, de l’Avocat et de la protection du climat des affaires, des questions d’éthique de la profession d’avocat et particulièrement de l’avocat tchadien et de son ouverture sur le monde, organiser une série de formations destinées aux avocats pour renforcer leurs capacités, animer une nuit de l’éloquence judiciaire et enfin assurer une large diffusion de l’événement auprès du public cible.
Cette rencontre du Barreau du Tchad réunit un public composé principalement d’avocats étrangers et d’avocats inscrits sur le tableau du Barreau du Tchad, ainsi que d’acteurs politiques et sociaux.
Pour rappel, l’Ordre des Avocats du Tchad a été créé le 5 novembre 1996 par la Loi N° 033/PR/96. Depuis, il a connu une évolution émaillée de nombreux défis pour sa reconnaissance en tant qu’acteur judiciaire incontournable dans la mise en place et l’affermissement de l’État de droit.