Les sociétés civiles des pays du Tchad, du Mali et de la République Centrafricaine discutent de l’extrémisme violent et de la consolidation de la paix.
Le coordonnateur national du CSAPR, Abderamáne Ali Gossoumian, a rappelé que l’objectif de cette rencontre tripartite était de voir « comment les sociétés civiles pourraient contribuer en tant qu’acteurs à la consolidation de la paix et à la prévention de l’extrémisme violent dans le Sahel et l’Afrique Centrale ». Il a ajouté que « nous avons des expériences très variées, et c’est l’occasion, à travers ce forum, de permettre que nous les mettions ensemble pour en discuter et trouver un élément qui pourrait renforcer d’autres expériences ».
Issa Coulibaly, représentant de la délégation de la société civile malienne, a expliqué que « l’État malien a arrêté une politique à son niveau pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme violent, notamment à travers un ministère consacré et des lois qui réaffirment un peu le caractère républicain de l’État malien, mais aussi pour répondre aux causes de ces violences tout en incluant les acteurs sociaux afin d’apporter des réponses à ces phénomènes ».