les Tchadiens en situation de détresse face à la crise sociale
Face à cette situation, les Tchadiens font face à une crise d’accès à l’énergie, au gasoil, à l’essence, et même au gaz butane qui devient rare. Cette situation a entraîné l’augmentation des prix des transports interurbains, et même dans la ville de N’Djamena.
Les détenteurs de boulangeries et de fabriques de glace ont dû augmenter les prix de leurs produits, en raison de la rareté et de l’augmentation du prix du gasoil. Dans cette situation de vie extrêmement difficile, les Tchadiens ne savent plus vers qui se tourner.
Beaucoup pensent que le gouvernement demeure insensible à la souffrance de ses concitoyens, malgré les explications fournies par le ministre des Hydrocarbures et de l’Energie. Le ministre Djerassem Le Bemadjiel, qui est à la tête du département ministériel responsable de cette crise sociale aiguë, ne parvient plus à rassurer les Tchadiens, quant à sa capacité à fournir de l’énergie et du carburant.
En dépit des promesses faites ici et là par le gouvernement de transition, pour régler définitivement la situation énergétique, ces promesses sont loin d’être tenues. Dans une période caractérisée par la Transition en cours, les Tchadiens vivent l’un des pires moments de leur vie.
L’accès à l’eau, à l’électricité, au gaz butane, au gasoil ou à l’essence reste problématique, sans oublier les crises sécuritaires, les conflits éleveurs-agriculteurs et les enlèvements contre rançon, qui sont devenus monnaie courante.
Dans ces conditions, les autorités de la Transition sont appelées à jouer pleinement leur rôle, en apportant des réponses concrètes et pragmatiques à la crise qui prévaut dans ce pays qui s’apprête à organiser un référendum constitutionnel, et une élection présidentielle devant permettre un retour à l’ordre constitutionnel.