« L’État n’appartient pas aux politico-militaires (…) Ils font du chantage », Abderaman Koulamallah
M. Koulamallah a souligné que les ex-politico-militaires ont enfreint leur engagement de quitter l’hôtel, malgré les indemnités financières qu’ils ont reçues pour cela. Alors que tous les signataires de l’accord de Doha ont déjà quitté l’hôtel depuis longtemps, certains ex-politico-militaires ont retardé leur départ en invoquant la période de Ramadan et la fête.
Accompagnés par un huissier de justice, les forces de l’ordre ont investi l’hôtel et contraint les ex-militaires à quitter les lieux. Cette évacuation fait suite à une requête du parquet d’instance de N’Djamena pour la « cessation de trouble et l’évacuation des politico-militaires de l’Hôtel de l’Amitié (ex-Ledger Plaza) ».
Le gouvernement tchadien avait fixé une date butoir au 13 avril 2023 pour la prise en charge des politico-militaires. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena a donc requis les éléments de commandement du corps de la police judiciaire (CPI) en nombre suffisant pour faire cesser tout trouble à l’ordre public et procéder à l’évacuation des politico-militaires de l’Hôtel de l’Amitié.
Cependant, selon une déclaration d’un des ex-politico-militaires à Alwihda Info, « Ils ont un papier bidon d’un procureur. » Ces derniers estiment que les conditions de leur réinsertion dans la société ne sont pas réunies.