« l’État prendra sa responsabilité pour terminer ce qui reste »

Cette cérémonie, très importante pour la communauté chrétienne du pays, a été marquée par la présence de l’archevêque métropolitain, Monseigneur Edmond Djitangar, ainsi que de nombreuses personnalités politiques et religieuses.

Dans son discours, Mahamat Idriss Deby a souligné l’importance de ce lieu de culte pour le pays, en tant que symbole et patrimoine national. Il a également rappelé que le feu maréchal avait initié ce projet de construction moderne, destiné à offrir un lieu de culte adapté aux besoins des chrétiens tchadiens.

Malgré les différentes crises ayant retardé sa réalisation, la cathédrale a finalement été achevée grâce à la volonté de l’État et des religieux, ainsi qu’à la protection du Tout-Puissant, selon le président de transition.

Au-delà de son aspect religieux, la cathédrale est également un symbole de l’unité et de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés du pays, en particulier dans cette période de transition sensible.

Selon l’architecte, le projet tel qu’initialement approuvé par feu Maréchal Idriss Deby Itno et feu archevêque Mathias Ngarteri n’a pas pu être achevé faute de ressources. La crypte qui devait servir de dernière demeure aux évêques, le traitement du rez-de-chaussée et l’aménagement extérieur n’ont pas pu être réalisés. Les équipements immobiliers ont été volontairement retirés de la première phase sur décision des décideurs pour faire l’objet d’une deuxième phase.

En réponse, Mahamat Idriss Deby a assuré que l’État prendra ses responsabilités pour terminer ce qui reste à faire sur le site de la cathédrale et a appelé tous les religieux à prier pour la paix et la cohabitation pacifique dans le pays.

Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a la maîtrise d’ouvrage du projet.