L’ISESCO renforce les capacités des agents du Musée national du Tchad
L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), en collaboration avec la Commission nationale tchadienne et le Musée national du Tchad, organise un atelier pour renforcer les capacités des agents du musée en matière de conservation préventive. Cet atelier se déroule du 8 au 11 septembre à N’Djamena.
L’objet de cet atelier est de former les agents du Musée national du Tchad aux techniques de conservation préventive, afin de préserver le riche patrimoine culturel et historique du pays. Le Musée national du Tchad détient en effet de précieuses collections qui témoignent de l’histoire et de la diversité de la nation tchadienne, selon le directeur du Musée national, Adoum Gariam Philippe.
“Cet atelier va nous permettre de former près de 40 agents du Musée national, des externes mais aussi des stagiaires, en techniques de conservation. Nous allons certainement tirer beaucoup d’enseignements. A l’issue de cet atelier, le service de la conservation des collections sera structuré afin de mieux protéger les collections muséales contre les éventuelles intempéries”, explique-t-il.
Le contenu de cette formation en technique de conservation préventive sera axé sur une approche pédagogique active et participative, c’est-à-dire des exposés théoriques par module et des séries de cas pratiques ou travaux de groupe.
Pour le coordinateur général de la Maison des Patrimoines culturels du Tchad, Nétcho Abbo, il est logique que des agents bénéficient des formations pour répondre aux exigences de l’heure.
Le coordinateur de la commission nationale de l’ISESCO, Abdoulaye Dalmaïda a rappelé dans son allocution que les avantages de cet atelier sont de nature à sensibiliser tous les acteurs en charge du patrimoine culturel du pays à la mise en œuvre, du suivi de la formation en technique de protection et conservation et aux efforts devant être consentis sur le plan humain, matériel et financier pour la réussite d’une telle approche. “Cette vision nécessite l’implication de tous les acteurs au développement durable pour améliorer l’efficacité de la formation par rapport aux exigences et aux besoins de chaque région du pays afin d’assurer un large partage des connaissances, des méthodologies et des bonnes pratiques éprouvées dans la protection et la conservation du patrimoine culturel”, rappelle-t-il.