
Logone Oriental : Maîtrisez la Technologie Citoyenne – Renforcement Essentiel des Capacités Locales Aujourd’hui
Doba : Un atelier pour promouvoir la technologie citoyenne et renforcer la participation locale
Doba, 13 mars 2025 – Alors que les défis de citoyenneté active et de gouvernance ouverte se multiplient, un atelier vital rassemble des acteurs clés à Doba, chef-lieu de la province du Logone oriental, pour explorer comment la technologie citoyenne peut transformer la participation des communautés.
Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans le cadre du projet "Citoyenneté active et Gouvernance ouverte au Tchad" (CAGOT), financé par l’Union Européenne à travers l’ONG OXFAM, promet d’outiller les autorités locales, les médias et les organisations de la société civile contre les défis pressants de la gouvernance actuelle.
Pourquoi la technologie citoyenne est-elle cruciale pour le Tchad aujourd’hui ?
Dans un monde de plus en plus connecté, la gouvernance ne peut plus ignorer l’impact des nouvelles technologies. Mais pourquoi est-ce si pertinent pour le Tchad maintenant ? En 2023, une étude indiquait que seulement 35% des habitants avaient accès à internet, représentant un frein majeur à la participation citoyenne. Pourtant, l’expansion des réseaux mobiles ouvre de nouvelles perspectives, facilitant l’accès à l’information et la participation aux débats publics.
Justin Ahmed Kreo, directeur du CNCPRT, souligne : "Depuis trois ans, nous avons renforcé les capacités locales. L’implication active des acteurs sociaux est cruciale pour que les citoyens s’approprient la gestion publique."
Vers une gouvernance plus inclusive : la contribution des technologies citoyennes
Les technologies ne sont pas simplement des outils, mais des leviers de changement. Pourquoi cela ? Elles encouragent un dialogue ouvert et transparent, entre citoyens et autorités, conduisant à une gestion plus responsable et collaborative des affaires publiques. "Les technologies citoyennes jouent un rôle central," affirme Mahamat Ibrahim Saleh, coordinateur d’OXFAM, ajoutant qu’elles sont des "piliers d’une gouvernance inclusive."
Dans la province de Mayo-Kebbi Ouest, par exemple, un récent sondage révèle que l’usage d’applications de gestion locale a doublé les interactions entre administrateurs et citoyens, facilitant une meilleure résolution des problèmes communautaires.
Une formation pour une participation citoyenne renforcée
Cet atelier à Doba n’est pas une simple formation. C’est une plateforme dynamique pour unir diverses parties prenantes : médias, ONG, autorités locales. L’objectif est clair : créer un effet d’entraînement positif dans la région. Depuis le lancement du projet CAGOT, les taux de satisfaction et de confiance dans les instances locales de gouvernance ont connu une hausse de 20%, un signe tangible de progrès.
Impacts locaux et régionaux : au-delà de l’atelier
Au-delà des deux jours de rencontre, quels sont les impacts attendus ? À court terme, les participants repartiront avec des compétences renforcées pour utiliser les plateformes numériques au service de la communauté. À long terme, cette synergie pourrait se traduire par une adoption généralisée des technologies citoyennes dans tout le Tchad, transformant le paysage de la gouvernance.
La province du Mandoul, par exemple, envisage déjà de reproduire cette formation annuelle, en raison de son impact positif sur la réduction des conflits.
Vers un avenir prometteur pour la gouvernance tchadienne
Cet atelier à Doba est un jalon important dans la transformation de la gouvernance au Tchad. Si l’on en croit les experts, l’intégration des technologies citoyennes est plus qu’une nécessité, c’est une condition pour une gouvernance transparente et inclusive. Les prochaines étapes ? Un suivi rigoureux et des initiatives pilotées pour pérenniser ces acquis.
En conclusion, au-delà des constats et des avancées immédiates, cet atelier ouvre la voie à un modèle de gouvernance qui, ancré dans la technologie et la participation citoyenne, pourrait bien devenir une référence pour toute l’Afrique centrale.