L’OIM évalue la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations au Tchad
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a tenu ce jeudi 19 octobre un atelier du troisième Examen national volontaire de la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations (PMM) au Tchad.
Cet atelier, organisé par l’OIM en collaboration avec le gouvernement tchadien, a pour objectif de faire le bilan de la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations (PMM) au Tchad et de discuter des progrès réalisés ainsi que des défis rencontrés. Le PMM, adopté en décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies, vise à promouvoir une approche globale de la gestion des migrations, en garantissant les droits des migrants et en renforçant la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination.
Au cours de cet atelier, les représentants de l’OIM et du gouvernement tchadien vont examiner les mesures prises par le Tchad pour mettre en œuvre les différentes recommandations de ce Pacte.
Selon le représentant du chef de mission de l’OIM au Tchad, Jean-Claude Bashirahishize, le PMM est le tout premier accord négocié au niveau intergouvernemental, préparé sous les auspices des Nations unies qui, de manière exhaustive, couvre toutes les dimensions des migrations internationales, déclinées en 23 objectifs. Et il est conçu pour soutenir la coopération internationale en matière de gouvernance des migrations et pour fournir aux États un panel complet d’options grâce auquel ils peuvent développer des politiques et des programmes pour le bien-être des migrants ainsi que les communautés qui les accueillent.
“Le Tchad est un « Pays Champion » de la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations, et s’est engagé depuis 2019 pour une meilleure gouvernance des migrations dans son territoire. Le pays a été le premier pays dans le monde à domestiquer le Pacte avec l’élaboration du Plan d’actions prioritaires national 2019-2021, qui a été renouvelé l’année dernière pour la période de 2022-2024”, justifie le représentant du chef de l’OIM au Tchad.
Il ajoute qu’aujourd’hui, arrivé à mi-parcours dans la période de mise en œuvre de ce deuxième Plan d’actions prioritaires, il est important de faire une évaluation pour tirer les leçons nécessaires, et réfléchir ensemble sur les leviers qui devaient être enclenchés ensemble pour assurer sa mise en œuvre.
“Au terme de l’année 2023, l’Examen national volontaire du PMM que nous venons d’amorcer sera une occasion pour différents acteurs et parties prenantes de faire une appréciation de leurs réalisations et apports au Plan d’actions prioritaires 2022-2024, ainsi que les défis rencontrés dans la mise en œuvre desdites actions en vue de déterminer les prochaines étapes”, rappelle le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Beoungar David Doudjim.