« L’ONG ACID expose les défis de la société civile tchadienne lors du sommet des pays les moins développés »

L’ONG ACID, une organisation civile active dans le domaine et accréditée par les Nations Unies, a participé à ce grand rendez-vous. L’objectif du forum est qu’un nouveau partenariat mondial véritable garantisse un développement social, économique et environnemental aux 46 pays des PMA pour sortir de la pauvreté. La société civile est essentielle pour renforcer les connaissances sur le travail de l’ONU au niveau local et soutenir les progrès vers la réalisation des objectifs de développement.

Plusieurs thématiques ont été abordées lors des interventions, notamment:

  • Investir dans les personnes, éradiquer la pauvreté et renforcer les capacités ;
  • Tirer parti de la puissance de la science, de la technologie et de l’innovation ;
  • Soutenir la transformation structurelle comme moteur de prospérité ;
  • Renforcer le commerce international et l’intégration régionale ;
  • Lutte contre le changement climatique, COVID-19 et renforcement de la résilience ;
  • Mobiliser des partenariats internationaux pour une graduation durable.
  • Lors d’une table ronde sur le thème « Lutter contre le changement climatique et soutenir l’environnement », organisée le 7 mars dans le cadre de la cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5) à Doha, au Qatar, le ministre danois de la coopération au développement et de la politique climatique mondiale, Dan Jorgensen, a évoqué le principe des « responsabilités communes mais différenciées » entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique (un principe clé de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).

Le ministre danois a ajouté que tous les pays devaient jouer leur rôle dans la lutte contre le changement climatique, mais que ce rôle était « différencié », dans le sens où les pays développés les plus riches devaient contribuer davantage à la fois au financement et à la réduction des émissions.

« Nous sommes face à une situation totalement injuste », a ajouté M. Jorgensen, étant donné que les PMA ne contribuent qu’à hauteur de 4 % au total des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais qu’ils sont les plus durement touchés. Il a souligné l’importance de l’atténuation, de l’adaptation et des pertes et dommages liés au changement climatique pour la réalisation des objectifs de développement durable.

L’ONG ACID a partagé les difficultés de la société civile avec les partenaires et les autorités du Tchad lors de ce déplacement. Des carnet d’adresses ont été échangés et le soutien apporté aux efforts de l’organisation a été salué.