Mahamat Deby demande des mesures concrètes pour les pays les moins avancés
Focalisant son discours sur le cas du Tchad, le Chef de l’Etat a mis en lumière le plan d’action de la vision 2030 et les mécanismes qui en découlent, tout en plaidant pour une mise à disposition de plus de ressources concessionnelles pour le développement local et le renforcement du capital humain.
Le Chef de l’Etat a également appelé les investisseurs à venir investir au Tchad, en affirmant que le pays dispose d’énormes potentialités inexploitées. Il a assuré que le gouvernement accordera des facilités à tous les investisseurs qui décident de venir investir dans le pays. Il a également encouragé les capitaux privés et publics à saisir les opportunités d’investissement offertes par les zones économiques spéciales qui ont été créées dans plusieurs provinces du Tchad.
Le Chef de l’Etat a également souligné que le gouvernement tchadien avait recruté des milliers de jeunes à la Fonction Publique et financé plusieurs projets porteurs en 2022. Il a ajouté que les chantiers de construction des infrastructures routières et énergétiques avaient été relancés, tout en annonçant des réformes ambitieuses pour la modernisation de la fonction publique, la promotion de la bonne gouvernance, la valorisation de la gestion axée sur le résultat et la lutte contre la corruption.
Le Président de la République a également appelé les participants de la conférence à passer des paroles aux actes, en déclarant : « La rencontre de Doha ne doit pas être un autre forum de déclarations sans effet ! Il ne sert à rien, non plus, qu’elle soit une occasion de nouvelles promesses qui viendront s’ajouter à celles non tenues. Les laborieuses populations de pays les moins avancés n’ont pas besoin d’une succession des conférences, encore moins d’une multiplication des engagements. Elles ont besoin des actes concrets qui impactent positivement leur quotidien ».
Le Chef de l’Etat a enfin exprimé son soutien à l’initiative de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD) du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, qui prévoit la mobilisation annuelle de plus de 500 milliards de dollars en faveur des pays les moins avancés.